HOMONCULES, METAUX & PURE MATIERE

Quelques extraits du film LEGEND (1985) à la rubrique :  "L'ALCHIMIE & LE FILM LEGEND", une vision alchimique un peu différente, mais assez semblable dans son ensemble (+ un passage avant la conclusion, sur cette page)

Les gnomes, la connaissance, la gnose.......le Grand Œuvre, entre science  et alchimie, le point commun est bien l'obtention de l'unité, de la Lumière ou transformer la Matière  Première en Lumière. 

 Les petits châpeaux pointus et l'aspect juvénile de ces petits mineurs (des nains du conte de Blanche Neige par exemple) servent parfois à des textes alchimiques et des contes de fées. Ils sont au service de la mère nature et vivent dans les montagnes en protègeant la richesse dite minérale. 

Les premiers alchimistes empruntèrent à l'Egypte, pour représenter les métaux, les hiéroglyphes symbolisant les divinités ; les Babyloniens et Chaldéens établirent une correspondance mystique entre les métaux et les planètes.

En parlant de mines, précisons que nos " Anciens" connaissaient 7 métaux qui étaient rattachés aux 7 planètes de l'époque (jusqu'à la découverte d'Uranus en 1781), aux 7 périodes en lesquelles se divise l'année. Chacune de ces périodes etant régie par une planète, et se subdivise elle-même en 7 sous-période (cette technique, d'origine arabe, indique l'époque des événements annoncés par une révolution solaire) , et pourquoi pas aussi aux 7 sceaux de l’Apocalypse.

 "Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.

La manne cachée ou l'arche, le caillou blanc  (lait caillé) ou la pierre, le nom nouveau, sont l'expression  d'une profondeur de communion avec  soi même, peut être même avec le "soi" jungien.

Si ces textes ne sont pas purement alchimiques, il est  en tout  cas certain qu'ils ne sont  pas d'ordre purement religieux au sens traditionnel du terme, l'alchimie n'ayant rien en commun avec les croyances religieuses.

Par exemple, le plus souent, la voie religieuse en Occident est dite exotérique et la voie initiatique est dite ésotérique. L'enseignement ésotérique étant soit disant réservé à un petit nombre d'initiés ou  des milieux fermés .

Plus anciennement un ésotérisme dont on a hérité,  aux croyances assez farfelues il faut le dire, était pratiqué au sein des MYSTERES d'ELEUSIS (les grecs, en général, n'ayant pas compris grand chose aux mystères égyptiens, à l'alchimie, ayant déformés beaucoup d'éléments et ayant rendus les choses encore plus mystérieuses).Le druidisme, le Compagnonnage, l’alchimie sont ausi parfois classés, à tord, d'approches ésotéristes.

La véritable auto-initiation consite à descendre dans les ténèbres (voir dans plus bas dans "blanche-neige" l'explication sur les ténèbres et non "la ténèbre", terme à la mode) de notre couchant , la roujoyante (occident)/ouest) pour remonter vers l’Orient initié ou clairé par notre inconscient. Cette descente suivie d’une remontée est le signe ou le chemin du mouvement hermétique et alchimique, nous devons descendre aux tréfonds de nous même pour enfin remonter à dans la vie dite extérieure et consciente.

De ce fait, la vie de Jésus-Christ, telle que nous la relatent les Évangiles, recouvre un mystère alchimique et non une idéologie religieuse ou même dite ésotérique faite de doctrines relevant d'un enseignement  caché ou speudo élitiste et souvent accessible par l'intermédiaire d'une initiation .(idem pour Moïse et tous les autres textes en règle générale).

Dans l'ésotérisme, qu'on le veuille ou non, y est entré, malgré la contestation en d'autres temps, de R. GUENON et bien d'autres,  un nombre incalculable de courants, dont  des mouvements sectaires ainsi que la magie et la théosophie (les écrits mais aussi la société théosophique).

Prenons 2 ou 3 exemples connus du plus grand nombre:

-Jésus marche sur les eaux, c'est tout simplement recopié sur la légende de Bouddha qui marche lui aussi sur les eaux.

-Jésus demande à Pierre de marcher sur les eaux, c'est encore recopié sur la légende de Bouddha qui demande à son disciple Shaliputra de marcher sur les eaux..

- "...il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille...". Une erreur de traduction du grec (vous me direz à une lettre près) entre "corde" Kamilos et "chameau" Kamslos, drôle de comparaison.

- Judas est  une histoire recopiée sur celle de Bouddha trahi par  Devadatta.

 -L'eau qui est transformé en vin, c'est la une légende copiée sur le miracle que Dyonisos accomplissait chaque année dans l'île de Naxos.

 -La passion du Christ renvoient au culte osirien: mourir un vendredi, crucifié sur un gibet formé d'un tronc de sycomore sur lequel un madrier est posé horizontalement, le tat, et pleuré par Isis et revenu d'entre les morts trois jours plus tard.

 -Jésus Christ ressuscite Lazare: une légende  recopiée sur celle d'Horus qui ressuscite la momie El-Azar-us ('El-Osiris'). Les rédacteurs  n'ont même pas pris le temps de travestir le nom : El-Azar-us recopié en El'Azar dans la Bible et Lazare en français.

............................................Et il y en a bien d'autres encore.

En résumé, tous les personnages Bibliques viennent des traditions païennes des anciens mythes et modifiées par un caractère juif, basé sur le culte d'ATON avec un assemblage un peu "space".

Le Dieu ATON n'est autre que ANU, le dieu aux noms innombrables.

A  présent nous savons que vers  1350 Av JC, le pharaon AMENOPHIS IV se rebaptisa AKHENATON (son épouse était Nefertiti) et jetta tout le pays dans une tourmente avec sa révolution religieuse en  créant la première religion monothéiste au monde  tout en conservant la symbolique du soleil et du disque solaire d'AMON. Il souhaitait caché l'istoire ancienne de sa dynastie à son peuple et faisa effacer certaines inscriptions ou en grava d'autres par dessus.Cette période correspond à quelque chose près à la date rapportée par les juifs  pour le début de leur histoire terrestre.

L'histoire sumérienne de la création semble aussi avoir été copiée (serpent, arbre de vie et adam et eve) car dans leurs mythes  les " Dieux " avaient des connaissances et la capacité de créer la vie. Les légendes se connectent également à l'histoire d'Eden, dans lequel le serpent séduisit l'humanité. On retrouve aussi  plus tardcette image chez les Babyloniens.

Bien qu'il n'y est pas réellement d'indices sur les écrits précurseurs, il semblerait  toutefois que l'on trouve des traces dans  Livre des morts égyptien et dans les Textes des Pyramides. 

La gnose s'est  transformer en Egypte en une croyance populaire et religieuse  (comme cela s'est produit dans d'autres systèmes religieux). Interprétée assez médiocrement par les générations qui se sont sucédées, on  en a perdu, cela va de soi,  la signification dite sacrée.

Une grande partie de l'initiation dite ésotérique  ou parfois religieuse basée sur les mystères des symboles va en fait consister  à cacher la vérité au soit disant initié, mais aussi de poser en quelque sorte une empreinte.

Les symboles ont été manipulés et retournés dans tous les sens, changé de nom et de signification selon l'humeur du temps des chercheurs et cherchants. Ce qui est devenu un vrai labyrinthe pour celui qui fouille a mine et qui s'y perdra s'il n' a déjà en lui une onde de l'esprit de toute chose.

On peut dire aussi que les " ELUS " sont à classés à part (parce qu'il y a déjà beaucoup de prétendants et comme chacun le sait très peu d'elus) puisqu'ils marchent en sens inverse. L'initié va essayer gravir l'échelle des degrés et l' ELU "cherchera à décoder comment les Hommes ont caché le secret dans les Textes dits sacrés ou parfois la symbolique initiale. Réaffirmons que ce qui est transmis au peuple n'est pas l'initiation mais la loi légiférente.

Le nombre sept paraît effectivement comme un nombre d'extrême importance dans toute l'Antiquité et souvent ils reflètent les degrés différents de l'échelle astrale. Sept diables s'associent avec  sept archanges dont ils sont les complémentaires. Les uns, comme les autres, sont les polarités d'une seule chose : les planètes.

Les vertus capitales dirigées par les archanges s'opposent aux péchés capitaux ou influences dites diaboliques  ; mais les vertus et les vices sont les modalités différentes d'une même essence sidérale. Les diables et les péchés sont la suite logique des archanges et des vertus, leur prolongation ténébreuse, pour ainsi dire.

La divinité régit le monde par l'intermédiaire de sept forces créatrices, ces forces ont leurs correspondances dans les planètes, et les planètes dans les sept lettres doubles de l'alphabet hébraïque. 

Nous savons que les 7 Archanges du Christianisme correspondent aux 7 planètes des Anciens.  Il nous faut préciser que les archanges n'incarnent que le côté « bénéfique » de l'influence astrale, et le côté « maléfique » est représenté par les diables.

Il ne faut pas s'étonner de cette représentation : l'influence de chaque planète peut être considérée comme une échelle, dont le degré inférieur est occupé par le diable, et les degrés supérieurs par les esprits lumineux (archanges, anges, génies, etc.). 

 Reprenons les choses, de façon traditionnelle  :

-au Soleil, correspond donc  l'or,  

-à la Lune correspond à l'argent,

-à Mercure  correspond le mercure « vulgaire » ou vif-argent,

-à Vénus le cuivre, à Mars le fer,

-à Jupiter correspond dans un premier temps l'électrum (alliage d'or et d'argent mais considéré d'abord comme un métal particulier) et à Hermès l'étain, puis ce sera l'étain à jupiter. . Entre le V^e et le VII^e siècles, le laiton puis l'étain seront attribués à Jupiter et le mercure à Hermès. Il s'agit là d'informations  importantes sur le plan historique.

-à Saturne correspond bien entendu le plomb ou  en fait l'antimoine passé par la fusion initiale (la couleur "plomb").

Il est très évident que les différents auteurs alchimiques, considéraient  que leur "art" devait resté très secret et de ce fait ils ne s'exprimaient que par paraboles et désignaient les corps qu'ils utilisaient de manière allégorique.

Par exemple, le mercure pouvait être suivant les auteurs en question (et chacun sa version, en ce domaine, vous l'avez certainement constaté lors de lectures):

.la lait de vache noire,

.l'oxyde de zinc,

.la laine des philosophes et bien d'autres.

En utilisant le charbon de bois ou de terre, ils savaient préparer le cuivre, l'argent, l'or et le mercure ou vif-argent.

Précisons aussi que le  mercure et l'étain n'étaient connus que des Grecs et des Romains  et que les "Anciens" confondaient le plomb, l'antimoine et le zinc. Ils connaissaient bien sûr le fer et l'arsenic.

L'alchimie  est liée à la chimie par des analogies.

Le nom de chymie provient bien du grec ayant pour sens " Suc"  et nous enseigne à séparer les substances les plus "Pures" des "Mixtes", les Sucs en donnant les moyens de les mettre en fusion.

Cet art semble nous donner un enseignement afin de séparer les substances utiles, les vertues, de chaque "Mixte" d'avec  les prétendues inutiles ou les vices.

A ce sujet, il conviendrait d'arrêter de croire (ou d'être persuadé) que les vices et les vertus  en question sont des défauts et des qualités morales ou comportementales attaché à l'être humain (aspect trop souvent pointé par des écoles et traditions diverses)...Strictement aucun rapport, sinon nous tombons ou chutons (c'est le cas de le dire) sur l'aspect moral (la puissance légiférante / la loi quelle soit législative ou morale, un des aspect de saturne mais heureusement pas le seul).

Je vous renvoi, à ce titre, aux tables de la loi transmises au peuple alors que josué, et peut être les "Anciens" , ont reçu ce qui avait à transmettre mais qui n'est pas arrivé au peuple,  la puissance légiférante (la loi ou la morale, une coutume) voilant le réel.

En fait Moïse (le fils) qui est né en Egypte (chemia ou terre noire ou le premier limon) n'aura pas le droit d'entrer en terre promise, il la verra de loin, c'est josué qui lui succèdera et arrêtera le soleil et la lune dans leur course, ce qui veut dire qu"il fixera le soleil et la lune hermétiques tout simplement afin d'obtenir la pierre au blanc.

Toutes ces étapes se déroulent bien au niveau de la symbolique du zodiaque à partir du signe du bélier (le feu)  et la primavera (le printemps) et n'allez surtout pas partir en quête de trouver un ballon de verre ou des éprouvettes particulières , ni de fourneau, vous perdriez inutilement votre temps et votre argent. Les choses son bien plus simples (tout en étant à la fois complexes) à réaliser mais  tout est dans la finesse et la subtilité. Voyez vous les plaies du pays d'Egypte ne sont que les ulcères qui vont apparaîtres dès  le signe du scorpion.......

Deci delà, il conviendra d'interpréter correctement, donc donner le sens juste en éliminant la puissance légiférante (ce qui masque, ce qui est donné au peuple) et par exemple comme puissance légiférante il y a les 10 commandements qui répondent aux 10 plaies, le :

-"tu ne tueras point", nous précise bien qu'il ne faut pas détruire le germe de vie (celui de la pierre),

"tu ne déroberas point", nous indique qu'il ne faut soustraire ou sauter aucune opération, même si elle semble  à nos yeux sans importance......etc 

et si la soeur de Moïse (marie) est touchée par la lèpre pendant 7 jours, elle va donc être recouverte d'une peau blanche comme la neige, ou l'albification certainement (voir blanche neige et les 7 nains) .

Effectivement, à ce sujet , l'alchimie ne consiste pas à interpréter la réalité, tout un chacun sait très bien le faire à son niveau de perception ; pas besoin  d'un professeur pour celà. Il faut apprende à interpréter le réel, ce qui est au-delà des cieux visibles et perceptibles et qui englobe la réalité perçue. Un peu comme pour les rêves.

C'est un peu comme l'histoire du Labyrinthe (entré en soi par la mine ou le souterrain) royal de l'Hercule triomphant qui est illustré par la tour de l'art (l'arc de triomphe) ou même la tour de babel.

On l'appelle de façon plus générale "Art Hermétique", à cause d'Hermès qui en serait un des principaux auteurs, cela étant certainement faux car HERMES est de toute évidence un groupe d'auteurs.

Quelques penseurs et auteurs désirent fermement qu'elle vienne du nom hébreu"Chema" ou "Constellation chaude". Le mot constellation, dans ce cas, renvoie aux étoiles qui sont repérables par leurs couleurs avec les super-géantes rouges, les naines bleues, les étoiles jaunes,etc...

Les chymistes ont ajouté la particule 'Al' au mot de chymie et est donc l'Art de séparer les substances qui se rencontrent dans un Mixte. Un Mixte étant une chose qui évolue naturellement  donc un minéral, un  végétal, un animal.

Avec l'Art sacré des prêtres égyptiens, les alchimistes et autres "faiseurs d'or" ont donc appris à se faire guider par ces petits hommes, les gnomes, qui sont capable de trouver leur chemin dans les profondeurs les plus souterraines et obscures afin de pouvoir progresser au rythme  qui convient dans leur recherche et de respecter ainsi la nature mère.

Le but est simplement une épuration afin d'abandonner ce qui n'est pas nous même (de l’âme ou pas de l'âme c'est comme vous le sentez...) et le vécu des  métamorphoses pour parvenir à la fameuse pierre philosophale qui est l'HOMME  transmuté ( sous entendu la Femme bien entendu bien que son rôle soit différent de celui de l'homme sur ce chemin).

Les spéculations alchimiques déroutantes et complexes mettent en évidence le fait que ce symbolisme en particulier  rend les choses difficiles pour les "esprits" (dans le sens de mental) carthésiens usant du cerveau gauche à volonté et intellectuallisant les images de l'inconscient (intellectualisant même les rêves par l'analyse souvent fausse mais rassurante car ne renvoyant qu'à du connu et du déjà vécu (le sieur FREUD, pour la technique.)

Toutefois l'inconscient ne connais pas la grammaire, la conjuguaison et parle exclusivement en image même à travers des mots.

Le symbolisme alchimique de certaines écoles de pensées consisterait plus à rendre incompréhensible l'alchimie que de la dévoiler.

Il est hautement possible que tout se passe de la même manière que l'église romaine catholique à traiter le culte de MITHRA, l'a intégré en le déformant au travers d'un christianisme renouvelé par rapport au christianisme primitif. Toute démarche analogue  est le meilleur moyen de plus comprende ce qui est primordial en l'HOMME (et en la Femme, pas de jaloux).

L’alchimie  spirituelle, le grand art, l'art magna, des premiers temps est sans doute perdue… un peu comme la"Parole". En fait nous risquons de spéculer encore longtemps pour en comprende le sens.

Leur nature, à ces petits hommes ou gnomes, est  mercurienne, ce sont de petits êtres mystérieux comme les pulsions créatrices de l'inconscient (la dynamique de l'inconcient) qui peuvent nous guider dans l'exploration de nos profondeurs et nous révéler nos riches filons intérieurs si on y accorde une attention particulière (rêves, rêves éveillé, raja yoga et méditation, synchronicité....)

Dans la mythologie, ils  sont très souvent  les acolytes des fondeurs, des  forgerons des alchimistes et même des bâtisseurs en oeuvrant  à la transformation de la matière vile en substance ou matière incorruptible. 

Si l'image qui est donnée par les anciens alchimistes montre  les dures réalités du labeur du ciel et de la mine, elle en précise et confirme une dimension  psychologique qui  captive l'imagination, celle de la dynamique de l'inconscient et des forces ou énergies en jeu : l'ombre, le moi (et l'égo), le surmoi, le soi....

Le travail dans la mine, le royaume souterrain ou la grotte consisterait donc à extraire un trésor, une sorte minerai ( l'anti-moine, le cinabre,  le métal des armes et des outils, les sources de chaleur , les diamants qui ornent les couronnes et les alliances, l'or qui symbolise l'immortalité et la puissance, tout cela  sans en exercer le pouvoir).

L'être humain découvre dans les entrailles de la terre les strates minérales qui marquent les différents niveaux d'existence et les résidus d'un passé enfoui. 

 Il faut associer, comme cela se pratiquait dans le culte de MITHRA, les métaux des profondeurs aux planètes du zodiaque, par exemple l'argent avec la lune, l'or avec le soleil, le cuivre avec  vénus, le fer avec Mars, pour pouvoir établir un lien  symbolique entre la terre et les cieux, qui en fait est tout le chemin à accomplir.  

Le royaume souterrain était un univers chargé de la présence plus ou moins sacrée,  d'esprits, de certains  dieux et même de spectres. Ce royaume souterrain était souvent perçu comme une matrice , un utérus artificiel, dont il était possible d'extraire le minerai afin d'accélérer le processus de croissance.

Nous noterons qu'une "chaleur psychique", une présence ressenti comme bienfaisante peut aboutir à un processus de changement psychologique, une réintégration en somme par un feu progressif, qui doit être lent, continuel, chaud, dirigeant et cuisant. 

Certains ont comparé l'alchimiste à l'oiseau qui couve ses oeufs et les mène à terme dans la chaleur comme un arbre qui par l'humidité et la chaleur va se couvrir de fleurs puis  grâce à la douceur et la qualité de sa nature portera le fruits. C'est une question de temps. C'est exactement celà dont il est question dans cet art car doit éclore ce qui était à l'origine de "ma naissance".

En parlant de réintégration, il semble selon certains que les cathares ( SUPRA STELLA de A. cazenave)  aient repris  l'idée d'un retour à un état angélique, de l'être humain déchu, par une union de l'âme et de l'esprit, un aspect assez méconnu du catharisme. L'âme en s'unisant à son esprit échappait selon certains interprètes, de cette théorie, ainsi aux réincarnations successives, tous deux attendant dans la terre des vivants la résurrection finale où ils monteront rejoindre leur corps céleste (voir l'ouvrage IN MISCELLANEA LEDIEVALIA, mythe cahare languedocien).

Un peu compliqué comme philosophie, n'est ce pas !

Sauf que les cathares , tout comme le contenu de "textes sacrés", n'ont jamais prétendus de telles choses mais ont cachés le mystère et l'intelligence des choses secrètes dans des textes philosophico-alchimiques. Ce sont ceux qui ont interprété et attribué comme dans le christianisme des "théories fumeuses", incapables de percevoir quoique ce soit au delà du langage dit du premier dégré.

Ces interprétations sont la conséquence de lecteurs légèrement ignorants de l'alchimie et trouvant bien plus simple la croyance en des histoires de "résurrection et de réintégration en un état presque angélique ou bien un endroit paradisiaque" (si ces derniers ont une quelconque réalité dans ce monde ou un autre) ou même de réincarnation successives jusqu' à épuration dont on ne sait quoi.

En fait il y a tout lieu de constater que tout celà n'est qu'une forme interprétative pour appuyer un aspect stritement religieux ou de croyances  plus ou moins occultes, ne révélant même pas l'ombre de bases alchimiques. 

Depuis , nombreux sont ceux qui ont essayer de reprendre ces théories et d'en faire une religion ou tout au moins de grands principes ou courants spirituels quelques peu surnaturels, il faut bien le confesser, mais sans grand résultat à ce jour.

Les profondeurs de la terre étaient donc considérées comme  un ventre maternel  par nos ancêtres (un peu comme aujourd'hui, un analysant va chez l'analyste, si ce dernier est apte à accepter son véritable rôle de matrice chaude et humide, afin de favoriser la croissance des énergies de l'analysant, énergies qui ne sont pas encore parfaitement nées. La technique analytique n'ayant strictement aucune véritable importance, ceci est un problème d'écoles, seule compte le bon repèrage des "symptômes" qui se transforment et le sens a y donner, des risques d'éboulement existent. Beaucoup de choses sont symptômes).

Ventre dans lequel les embryons de minerais se développaient jusqu'à leur maturité pendant le temps géologique. Et c'est bien notre dimension imaginaire qui nous laisse supposer que ce ventre maternel recèle de trésors lumineux et même divins.

Creuser une mine était perçu comme étant une  transgression de la terre sacrée, aussi  des précautions et des rites étaient  réalisés pour le creusement d'une mine (encore une fois, comme l'on peut aujourd'hui aller chez l'analyste pour entrer dans notre mine,  il y  a le rituel d'approche qui se répètera à chaque fois afin d'acéder aux trésors de l 'inconscient).

Le travail de la mine renvoi donc à une descente dans les ténèbres, un labeur souterrain avec la possibilité de découvrir des filons de pierres précieuse et d'or. 

Mais une fois que nous sommes  sincèrement et véritablement engagé dans cette approche qui est un combat pour l'AMOUR (qui n'est pas un facteur d'affection), la sortie se fera par 3 modalités spécifiques, pour ceux qui l'ont expérimenté:

- par le haut ou les airs, un peu comme Icare, en affrontant ,avec les plumes et la cire, l’insoutenable chaleur solaire.... la voie sèche en fait, le père,

- par le bas ou la nuit (les abysses) en creusant la terre jusqu’au centre.... la voie humide, le vase clos ou l'oeuf philosophique, en fait, la mère ou l'intra -utérin où va se forme le brouillard, la brume ou la nuée noire. la partie supérieure du vase étant le ciel, la partie inférieure étant l'enfer, et le compost la terre.

-ou bien, une fois le centre atteint, par l’intérieur de soi-même (l'enfant transformé) ;  la voie du milieu, un peu plus subtil quant à la métamorphose car les énergies se mettent en place plus efficacement par cette version, apportant le totale restauration du temple en l'HOMME.

N'oubliez pas le plus important , le temple sera reconstruit en 3 jours, c'est purement alchimique ; Jean 2, 13-22  « Détruisez ce temple et en 3 jours je le relèverai ». Il sera relevé, tout simplement parce qu'il existe à l'origine de toute naissance. Rien n'est à construire, le labeur est déjà réalisé sur ce plan, la nature l'a accompli, plus ou moins bien il faut le reconnaître, pour chacun d'entre nous, pas d'inquiétude !

-et enfin il reste une 4 ième voie, assez classique et bien évidemment très répendue, la sortie touristique du simple visiteur  (le curieux qui était venu pour voir, tenter le coup... des fois que l'on gagne quelque chose dans cette aventure intra-utérine, pourquoi pas, une petite pièce d'or peut être)

 La plus banale sortie qui se fera par la porte d’entrée (celle de l'ouest, le descendant ou l'occident, c'est la seule: on entre et on sort contant de soi) en refermant les portes de notre temple qui demeure ainsi dans son état, rien n'ayant changé véritablement.

Ce sera ainsi le retour assuré (une parfaite réintégration réussie cette fois) vers la grande  mascarade ou le "monde de fou" que l’on désigne habituellement  comme étant notre vie (parfois que l'on a pas totalement choisie).

Pourquoi? parce que nous n'aurons pas trouver le sens ou l'EST/l'orient dans ce foutu dédale aux abords compliqués et complexes. Ce qui nous renverra automatiquement à la porte de l'occident, l'ouest/ le descendant pour une simple sortie et non une entrée en profondeur, sans avoir accompli le travail de la roujoyante là où le soleil se couche pour entrer dans les ténèbres de l'accomplissement. L'aspect  à la fois contraire et  semblable du soleil levant et du soleil couchant qui est un effet miroir inversé (ce n'est pas exactement le monde d'en bas mais le monde inversé).

Je vous aide un peu, en astrologie le soleil, c'est, il faut bien l'admettre, une facteur de conscience. La consience sera dotée d'un aspect majeur : le signe, qui renseignera sur la qualité de l'énergie à utiliser pour les coups de pioche.

L'entrée dans les ténèbres se fait lorsque l'éveil (celui qui ne dort jamais qui travaille à la mine chaque seconde, le vainqueur du "coma" donc  triomphateur de la "mort") commence à se réaliser car pour y pénétrait il faut bien être "éveillé" (le contraire du touriste), se plier, se faire petit pour entrer en soi par la porte basse du soleil couchant avant le réveil ou éveil final (3ième feu alchimique qui est un feu marine/ l'eau) ou le temple se relève sur des fondations solides (le retour au château du père, à la maison pour les adeptes d'E.T).

L'exploration de la psyché, de l'inconscient, peut  aussi être motivée par certains intérêts qui  viseraient à s'accaparer des forces ou des ressources dites naturelles.  

Aussi, les éléments d'une matière extraite de façon trop brutale pourraient influencer la  personnalité, la perturber et la déstabiliser profondément car dans les profondeurs  psychique, la conscience peut être totalement désorientée, anéantie et  faire des "rencontres" trompeuses et de ce fait voir s'effondrer son système de défenses (voir dans la rubrique sciences humaines les articles consacrés à ces sujets).

 Il nous faudra bien descendre dans cet enfer (c'est une image) chercher ces lambeaux de nous mêmes meurtris et cachés sous le voile d'une considération de soi tant sollicité en ce siècle d'erreurs grandissantes ,et de vagues new-âge ou cognitives, et avec elles ,revenir à la lumière, ce qui ne tient pas du miracle ni de l'intervention de puissances magiques.

Et oui, ce sacré  Walt Disney  (Walter Elias Disney dit Walt), nous a égaré et embrouillé  les méninges avec ses histoires de coeur, de pomme rouge et autres car, pour les puristes, ce dessin animé a un peu travesti la compréhension alchimique.

Son très proche ami SPENCER LEWIS (AMORC) qui était grand maître internationnal de la rose-croix en 1934, et aussi imperator de la FUDOSI, l'a un peu influencé concernant l'adaptation de son dessin animé (Walt Disney était un rosicrucien); quelques anomalies particulières  en ont perturbé le sens alchimique et toute autre entendement. C'est le  1er avril 1915 qu'est naît officiellement l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix (AMORC) en Amérique.

H. Spencer Lewis  a élu à la tête de cet Ordre, qui s'est inspirée du Temple de la Maçonnerie Egyptienne pour créer les loges et chapitres de l'Amorc. A ce sujet , précisons que ce fut le pharaon Thoutmôsis III (1504 à 1447 avt JC) qui regroupa les Initiés en une fraternité unique, connue sous le nom traditionnel de "Grande Fraternité Blanche", dont l'A.M.O.R.C  semble prétendre perpétuer de nos jours les règles et les fondements. Chacun jugera en son âme et conscience.

Pour la petite histoire c'est en 1926 que H. Spencer Lewis entre en relation avec plusieurs personnalités du monde de l’ésotérisme en Europe, dont François Jollivet-Castelot, ancien compagnon de Papus et président de la Société alchimique de France dont le soucis principal était de publié les "nouveaux essais de  transmutation".

On ne sait pas très bien ce qu'il transmutait mais les résultats ne sont pas évidents ou alors les plus grands secrets et mystères planent encore  sur la chose en question.

Toutefois il publiait depuis les années 20 une revue consacrée à l’alchimie, intitulée La Rose-Croix, et il devient membre honoraire de l’AMORC, bien évidemment celà va de soi.

Par l’intermédiaire de Maurice Jacquet ( musicien né en1886 et mort en1954), H. Spencer Lewis entre en contact avec les plus hautes autorités de la Franc-Maçonnerie française, en particulier avec Camille Savoire (1861-1951), Grand Commandeur du Grand Collège des rites du Grand Orient. 

H. Spencer Lewis est  donc de ce fait invité  à participer à une cérémonie exceptionnelle réunissant le 20 septembre 1926 les Francs-Maçons titulaires du 18e degré, celui de Rose-Croix. Comme le précisera le bulletin du Grand Orient, au cours de la réunion, « le Très Illustre Frère Spencer Lewis, 33e, Imperator des R.C. des États-Unis à Tampa (Floride), est introduit au grand chapitre avec les honneurs dus à son rang.

Tous les "Grands initiés" de l'époque devaient donc être présents , là sur TERRE  (quel bonheur pour l'humanité...!).

...Donc, afin de rendre ses studios bénéficiaires, Walt DISNEY a décidé de produire un long métrage d'animation. Il visionnera donc a ses animateurs un film muet de 1919 qu'il a vu dans sa jeunesse : Blanche-Neige avec Marguerite Clark. Son long métrage sera cette histoire.

 

                                                                       Walt Disney - 1938

Le film de Blanche-Neige et les Sept Nains, une fois terminé est présenté pour sa première le 21 décembre 1937 sous une « standing ovation » et sera diffusé à parir de  février 1938 en technicolor.

Lisons attentivement le récit de Blanche-Neige, que nous allons aborder quelques lignes plus bas après quelques explications  sur le mercure alchimique, ou pierre alchimique ou encore pierre de l'année. Une équation selon laquelle l'oeuvre ou le procesus alchimique, que souligne les enseignements égyptiens, grecs et arabes, transforme l'homme de cuivre en argent puis en or, une simplification  certaine et très raccourie de: "faites que notre cuivre en noircissant devienne plomb puis en liquéfiant : étain...." (ou encore, faites le rouge blanc et le blanc rouge, ce qui correspond à l'enseignement grec de Zoisme).

Les histoires d'argent et or, sont certainement une erreur de "scribes" qui  traduisant en langue latine ont remplacé le blanc et le rouge par l'argent et l'or, mais nous en sommes imbibé aujourd'hui à un niveau inconsient. 

Nous y reconnaîtrons toute la procédure alchimique des fondeurs, des bâtisseurs d'occident comme d'orient.Tout individu porte le Grand Œuvre en lui où qu’il se trouve, quoiqu'il fasse et qui qu'il soit , le salut est pour tous, sauf pour ceux qui n'en veulent  pas et préfèrent " croire choisir le refus" avec leur speudo libre arbitre, en fait ils ne peuvent pas tout simplement !

Lever le voile des illusions pour que des perceptions plus subtiles et plus justes , fassent jour dans la conscience , c'est le travail que chacun d'entre-nous doit accomplir (seul véritable libre arbitre, s'il en existe seulement un).

Au sujet du tableau ci-dessus

Chauffer, séparer les vertus des vices ou faire monter au ciel les vapeurs à utiliser et faire descendre les matières putrides. 

Point de paradis ni d'enfer, ni anges, ni démons, rassurez-vous, tout ceci n'est que pures foutaises et ignorance et attachement à des croyances.

Calciner la matière, de manière à ce que les fèces, étant réduites en cendres, il ne reste que le grain qui est le principe "pur" qui résiste au feu, car il est par sa nature incombustible, et qui calcinations après calcinations, finit par se résoudre complètement, lorsqu'il est traité ensuite par l'eau. 

Il est simplement suffisant de traiter le père, la mère et le fils tout comme il nous faudra débuter l'oeuvre, après la prmeière noiceur, avec le bélier (feu primordial), le taureau (terre et le germe), les gémeaux (air ou le fils,naissance de la pierre philosophale. La pierre ou l'enfant (notre matière) étant ensuite placer en cancer (la crèche, la nuit, le fond).

Mais précisons que tout commenceras réellement en signe du Capricorne (1ere période noire).

Vous avez certainement compris de quoi il est question..... de dissoudre les croyances (qui elles sont "infernales", une prison de roi) et de séparer l'action ou la force (dit le divin)  de la forme ou  la matière.

Un seul et unique but bien réel : celui de faire partir ce qui ne nous appartient  pas pour ne garder que notre essence, un rééquilibrage des énergies, c'est pour cela que c'est si long l'alchimie (des années et des années, rien ne se fait dans l'urgence et la précipitation). Un chemin, de conscience, de patience, de prudence, à parcourir à son rythme sans risque, beaucoup d'attention et de concentration.

 Bon nombre de religions, de groupes spirituels, d'occultistes en mal de merveilleux, d'experts de l'inconnu, nous ont bien emberlificoter les méninges (bien mieux que les politiques) avec leur interprétation surnaturelle de l'Art Magna et leur désir d'immortalité et de prise de pouvoir sur les HOMMES de tout temps.

 Une parenthèse sur le désir d'immortalité, ou une grande mascarade  Egypto-Grecque, mais c'était l'époque...avec ses croyances ! :

Tous les "initiés" des MYSTERES D'ELEUSIS préservaient les secrets de la religion et croyaient fermement qu'ils connaîtraient eux aussi une vie après la mort à cause de leur initiation à ces mystères.

Comme la divulgation des rites était strictement défendue et qu’aucun auteur n’a trahi ce secret, aucun écrit ne documente avec précision les cérémonies. Nous savons simplement qu'annuellement, il existait 2 célébrations des mystères d’Éleusis :

- les Grands mystères

- et les Petits mystères.

Ces derniers avaient généralement lieu au printemps. C’était alors que les prêtres purifiaient les mystes et que l’on sacrifiait un cochon à Déméter.

 Quiconque parlait le grec et n’avait pas commis d’homicide était admissible à participer aux rituels (avoir un bon comportement, une sorte de "droiture").

Parmi ceux qui dirigeaient la cérémonie, on trouvait quatre ministres :

- le HIEROPHANTE (était celui qui révèle les choses sacrées, c'est le Pape),

- le DADOUQUE (chef des lampadophores),

- le HIEROCERYCE (chef des hérauts sacrés),

- l'ASSISTANT (dont le costume symbolisait la lune).

- L'ARCHONTE roi d'Athènes était le surintendant de la cérémonie.

 La cérémonie était également dirigée par une multitude de speudos ministres subalternes répartis par classes.

Ces "mystères" étaient ouverts à tous, pauvres ou riches, hommes libres ou  esclaves, y compris  les femmes (pour une fois qu'elles étaient conviées, on va pas les oublier).

Nous savons que la plupart des empereurs romains se feront d'ailleurs initier à ces mystères.

 Des auteurs contemporains ont supposé que lors de ces mystères d'ELEUSIS, on procédait à une consommation contrôlée de grains de blé fermentés ou contaminés par l'ergot de seigle préparée par les prêtres.

Le carpophore de l'ergot de seigle contient un hallucinogène proche dans sa nature de celui du LSD, l'acide amine lysergique, c'est d'ailleurs en travaillant à l'élaboration de médicament ayant les mêmes propriétés médicales que l'ergot qu'Albert Hoffman le découvrit par erreur dans un premier temps et accidentellement en absorba une infime quantité qui s'avéra riche en expériences.

 On peut d'ailleurs voir sur les gravures relatant ou en rapport avec les mystères d'Eleusis, des représentations de personnages sacrés portant à la main des GERBES DE BLE ou de SEIGLE parasités par le champignon de l'ergot (Art Grec,du VI au IV AV-JC, représentation de Déméter, Perséphone, Proserpine, Triptolème, Ceres).

Le rituel antique de résurrection était peut être un empoisonnement  par intoxication  ce qui entrainait la mort. Egyptiens et tous ceux qui étaient là avant eux connaissaient parfaitement les poisons et les venins des serpents.

Il fallait certainement  mourrir pour voir la LUMIERE puis revenir à la vie.

De nombreux décés deaient avoir lieu,  suite à l'expérience de mort imminente, et ceux qui arrivaient à revenir de la MORT étaient les ELUS, ils avaient connu  le  sublime secret de la RESURRECTION.

En nous faisant croire, par exemple, que la "résurrection" (simple union du masculin et du féminin, de la lumière et de la vie, ou de l'esprit et de l'âme pour d'autres) se réalise dans un "au-delà" et un futur eschatologique, alors que l'alchimie nous indique bien, à qui sait la lire et la comprendre, que la formation du "corps de lumière" qui est tout simplement ce que l'on nomme "la résurrection" a lieu  " ICI  et  MAINTENANT" de notre vivant.

Au delà de notre mort, très malheureusement, il y a de fortes chances qu'il n'y est plus rien à faire et surtout plus rien du tout (peut être d'attendre et encore...reste à prouver !)                                               

L'étoile est présente, elle était anciennement l’image du fils du soleil et symbole du mouvement, comme  Horus était fils d’Isis. La matière première, source de la vie,  étincelle divine du feu incréé ou secret, ou encore l'histoire de notre Blanche-neige. 

On aurait pu y représenter le "G" de certaines écoles et traditions, mais certainement que le dissolvant, sur cette représentation, n'avait pas encore intégré le 7 = la lettre G qui occupe dans notre alphabet une place loin d'être quelconque , ("Gê" renvoyant à la terre, gegenes, géographie..la boucle est bouclée) ; ne négligeons  pas le fait qu’à la bataille de Tailta près de Stonehenge, le peuple de la déesse DANA, les Tuatha Dé Danann, avaient été vaincus par les Gaëls ou les Celtes. Les Gaëls ont gardé la surface de la terre et les Tuatha Dé Danann, le sous-sol de la terre, des lacs, des terres élevées (les tertres), et des îles lointaines sur la mer (qui sont aussi des terres élevées). 

Pensez à relire en page d'accueil de LA TITOUNIERE, dans le mot du moment le passant du  printemps / été 2013, le chapitre sur la colombe et mélusine (par analogie, c'est presque la même chose).

Il est vrai  que certains vous dirons que la lettre G, depuis des temps très reculés, dans différents alphabets  sauf celui latin, avait une forme assez angulaire. Il paraîtrait même que la forme de l’équerre en serait la figure représentative actuelle. Pure supposition ...! 

Par exempe chez les Hébreux (alphabet phénicien) c’est la troisième lettre.

En sanscrit, c'était la troisième des quatre consonnes gutturales.

Dans le gothique, le Giba était la troisième lettre de l’alphabet et correspondait au chiffre 3 en valeur numérique.

En slave antique, le glagolitique c'est encore la troisième lettre.

Le Ghé russe (en forme d'équerre) est la troisième consonne .

Mais tout cela est ancien, l'alchimie est éternelle ou permanente comme son eau.

C'est bien à la mine (sous la surface de la terre) que nous allons oeuvrer ou "bosser", seule certitude du travail à accomplir.

C'est un travail de Sisiphe, envoyé par Zeus au tartare qui est le fondement même de l’univers terrestre ; un endroit  des plus reculé, des plus sombre et obscur de tous, l'inconscient où sont enfermés les forces originelles comme les Cyclopes enfermés par Ouranos, Titans, Aloes et Géants enfermés par Zeus.

Un autre sera envoyé par Zeus dans le monde conscient, en qualité de ce qu'aujourd'hui on nommerait étalagiste pour faire et défaire ces étalages de fruits et légumes.
Parfois nous diront même et cela est connu de tout un chacun , "visiter l'intérieur de la terre......... (VITRIOL)", c'est plus élégant et plus mystérieux. Mais vous en conviendrez le terme "visiter" peut induire en erreur s'il est prit à la "lettre", car il n'est point question de promenade mais de dur et épuisant labeur pour redonner une dynamique à l'inconscient, dynamique qu'il a peut être perdu dans certains cas, à l'évidence chez certains d'entre-nous chez qui le conscient est roi.

Toutefois il n'y a pas réellement de terre à visiter et ne partez pas en quête d'un territoire inconnu ni sur un long et pénible chemin de compostelle ou autre qui, bien que charmant, ne vous fera rien réaliser de très fondamental (de la poésie peut être, une grande méditation ou réflexion, sans doute). Cette mine ou ce territoire (inconnu ou pas), n'est que nous même.

Ce qui est bien plus grave, c'est l'erreur automatiquement induite par la force ou la puissance symbolique des mots et le sens qui y est attribué.

Si nous voulons posséder UN BEL ENDROIT, UNE BELLE PROPRIETE, ne nous contentons pas de le (de la) visiter, les herbes folles et mauvaises herbes (dans certains pays, même des ours, des loups, des renards..... faîtes un tour au Canada) pourraient  y croître ou s'y installer intempestivement et définitivement.

Il convient d'y travailler, coeur à l'ouvrage, jours et nuits (au moins le jour comme le font les gnomes) en notre qualité de laboureur du ciel et organisateur du chaos des énergies innées pour que GÊ, ou GAÏA, divinité primordiale, se manifeste et que le temple organisé apparaisse enfin sous l'aspect d'une création harmonieuse (formes, volumes, ....)

Comprenez la différence, elle est fondamentale, le comportement d'un visiteur n'est pas celui d'un labourreur des terres .Tout est encore facteur de sens et le sens se cache mytérieusement bien à l'orient, à l'Est, là ou la lumière de l'ascendant se lève et non comme on le croit le soleil.

Ce labeur, et non cette visite, est fait de patience, d'un effort constant  et  ayant pour but la spiritualisation de la matière par l'Homme lui même.

Par spiritualisation il convient de créer la possibilité de restituer la "lumière" à cette "âme endormie" qui prendra le nom (alchimique) de matière purifiée ou de matière vivante, et si vous le souhaitez selon vos croyances, même de Jérusalem Céleste ou mane céleste ou encore gomme arabique ou bien encore cinabre qui  est considéré comme l’égal du jade et de l’or, la substance vitale , porteuse des principes universels yin et yang, que les plus grands maîtres taoïstes ont porté à l’apogée de la métaphysique opérative.

L'action consiste à réveiller le vivant en l'HOMME ou "l'arbre de vie", en évitant d'enfermer ce vivant dans trop de concepts, trop d'images, une totale  banalisation, ou une rationnalisation (meilleur moyen de défense pour ne jamais réaliser cet éveil ou ce début des opérations), ou même le besoin de vivre des émotions trop intenses, trop vibrantes pour employer un terme à la mode.

Sur cet arbre de vie, que nous sommes, vont se greffer diverses choses, des greffons qui sont des éléments fonctionnels de notre personnalité.

Ils s'ajoutent sur cet arbre, à cette entité dotée de propriétés contitutives, les énergies zodiacales qui nous permettent de nous définir. Mais ce que nous nommons "le divin, le vivant" est impérissable , stable et plane afin de tenter de s'imposer aux générations successives. Il n' a pas la même  évolution que celle des Hommes dans un progrès technologique et un but hypothétique. 

Un mot sur la noirceur ou putréfaction

La putréfaction, ou noirceur est la clef de toutes les opérations, même si elle n'est pas à proprement parlé la première.

Elle nous fait découvrir l'intérieur du mixte  car elle est la substance ou l'outil qui  va rompre les liens des parties en cause (la séparation) .

Elle est le principe du changement des formes, de l'occulte manifeste pour reprendre un terme alchimique, de la mort, le premier pas vers la "régénération" ou tout simplement la résurrection si chère à certains.

La noirceur est donc le vrai signe d'une parfaite dissolution des protections et images ou croyances  du "moi". La matière se dissout alors en poudre plus menue et ces atomes se changent en eau dite permanente ou éternelle. En fait il ne nous faut pas intégrer l'expérience mais que l'expérience nous intègre et nous dissout

Cette eau permanente ou eau de souffre ou encore eau divine  ou encore  le vinaigre dans l'alchimie grecque,  en passant de l'arabe "éternel" au latin est devenu "permanente".

En fait c'est une simple interprétation personnelle des scribes qui toutefois n'est pas réellement un contresens dont  les livres alchimiques  sont remplis. Mais tout ceci est passé de l'égyptien, au grec, via l'arabe et le latin (le latin ayant malheureusement apporté plus de confusion que de clarté, mais nous traînons tous nos boulets...).

Cette eau de souffre correspond bien à l'oeuvre au noir , au SATURNE du Capricorne (et un peu du Verseau).Cette eau permanente ou éternelle (je préfère le deuxième terme) n'est donc point une eau marine, ce qui correspondra d'avantage à l'étape suivante, celle des Poissons zodiacaux.

Les Hermétistes ont donc aussi donné à cette dissolution les noms de:

-mort,

-destruction,

-ténèbres,

-nuit,

-tombeau,

-charbon,

-fumier,

-terre noire,

-mélancolie,

- noir de fumée,

-feu venimeux,

-nuée,

-plomb, ou plomb noir ou  Plomb des Philosophes,

-Saturne,

-chose méprisable,

-sceau d'Hermès,

-esprit puant,

-soleil éclipsé, 

-éclipse de soleil et de la lune,

-fiente de cheval,

-corruption,

-couverture du vase,

-immondice du mort,

-cadavre,

-huile de Saturne,

-noir plus noir que le noir,

-et pour ma part : les pirates (en noir) haches et couteaux à la main pour la mise à mort. J'accepte aussi : "brouillard".

Tous ces qualificatifs désignent bien la même chose, le même état, la noirceur un  des aspects multiples de la dissolution. 

Ils ont aussi donné divers noms au souffre et au mercure:

Le Soufre et le Mercure avaient un très grand nombre de synonymes, dont il est indispensable de connaître les principaux.

Synonymes de Soufre:

gomme, huile, soleil, fixité,pierre rouge, caitté, safran, pavot, laiton rouge, sec,teinture, feu, esprit, agant, sang, homme rouge, terrevive, Gabricius, roi, époux, dragon sans ailes, serpent, m&te,lion, chien de Corascène, airain brulé, or philosophique, etc.

Synonymes de Mercure: 

principe femelle, blanc,Beïa, !une, argent, or blanc, or cru, azoth, eau, lait,couverture Manche, manne blanche,urme~b!anc~ froid, humidité, corps, matrice, femme blanche, habit changeant, volatil, patient, lait virginal, plomb blanc,verre, fleur blanche, fleur de sel, écorce, voile, venin, alun, vitriol, air, vent, arc-en-ciel, nuée, etc

Pour la blancheur,  les philosophes ont donné plusieurs noms aussi :

-nummus.

-ethelia,

-arena,

-oritis,

corsufle,

cambar,

atbor cëris;

-duenech,

-rondenc,

-kuM,

-thabitris,

-ebisemeth,

-ixir         

                                     ___________________

Si nous prenons le conte de fée le plus facile à interpréter sur le plan hermétique, les autres étant un peu plus délicat et pour lequels il faut être averti (et même sérieusement), à savoir Blanche-Neige, nous y constaterons l'emploi des mots: "....son foie et ses poumons en guise de témoignage ou de preuve."

Le schéma ci-dessous reprend les voies principales de métabolisation des composés cationiques de l'antimoine (mot employé en alchimie).

Nous contatons qu'il y a bien un rôle du foie (et des reins bien entendu).

C'est un procéssus d'élimination qui par les fèces (mot employé en alchimie)  produit la détoxication par élimination.

La substance purificatrice ronge les impuretés que les alchimistes appelent féces

Le foie détoxine le sang (élimination des globules blancs et rouges usés, toxines, bactéries, médicaments, hormones thyroïdienne, etc…) et ajuste en sucres et en fer afin de s’adapter à l’effort.  

Il est à l’origine de la force d’agressivité (MARS / FER ...analogie au Bélier) qui nous permet de gérer la pression et de nous affirmer, contrariée elle devient colère qui sera exprimée ou rentrée (MARS carré à PLUTON/MERCURE.......etc).

Les poumons quant à eux sont les souverains de l'énergie  et ils assurent une justesse dans tous les échanges énergétiques du corps.

Par la respiration, ils permettent l’oxygénation du sang et de l’évacuation du CO2 et des différents gaz qui pourraient intoxiquer notre corps . Ils donnent au corps la capacité défensive face à des agressions externes (bactéries, virus, vent…). Ils sont de ce fait en lien  avec le système immunitaire.

Un petit mot au passage sur la corrélation en signes du zodiaque et organes, cette vision pourrait vous aider à comprendre.

Le simple schéma ci-dessous éclairera les choses.

Bélier (21 mars / 20 avril) : planète maîtresse Mars liée à la tête, d'où des migraines, à fièvres fulgurantes, des troubles du fonctionnement neuro-psychologique, des crises inflammatoires. Forte vitalité mais dépense beaucoup d'énergie.

Taureau (21 avril / 20 mai) : planète dominante Vénus liée à la gorge et les vertèbres cervicales, d'où des angines, des laryngites et des troubles de l'élimination liés à la gourmandise, (formation de cholestérol, d'acide urique...). Très forte résistance mais tendance à refuser de se soigner.

Gémeaux (21 mai / 20 juin) : planète dominante Mercure liée au système nerveux, aux voies respiratoires, aux échanges en général, et aux extrémités (bras, mains). Résistance nerveuse importante.

Cancer (21 juin / 23 juillet) : planète dominante Lune liée à l'estomac, au foie, au pancréas et aux seins, d'où des problèmes digestifs, des troubles de l'appétit parfois. Tendance à somatiser, même s’il résiste bien quand il se repose ( grand besoin de sommeil).

Lion (24 juillet / 23 août) : planète maîtresse Soleil liée au coeur et à la colonne vertébrale, d'où des problèmes dorsaux et des accidents cardiaques. Beaucoup de résistance.

Vierge (24 août / 23 septembre) : planète maîtresse Mercure liée à la rate, aux intestins, aux nerfs, entraînant des maux de ventre, des constipations et des dépressions. Peu résistante et souvent hypocondriaque. Signe qui somatise beaucoup.

Balance (24 septembre / 23 octobre) : planète dominante Vénus liée aux reins et à la zone lombaire, d'où des risques de lumbagos et d'infections urinaires. Manque de vitalité et de résistance.

Scorpion (24 octobre / 21 novembre) : planète maîtresse Pluton liée aux organes génitaux, d'où des risques de maladies vénériennes et des manifestations psychosomatiques dérivant des culpabilisations sexuelles. Bonne résistance, même si sa santé est faible.

Sagittaire (22 novembre / 21 décembre) : planète dominante Jupiter liée aux hanches et aux cuisses, donc tendance à faire des sciatiques, des blocages osseux et des rhumatismes. Bonne résistance mais il surestime ses forces.

Capricorne (22 décembre / 19 janvier) : planète dominante Saturne liée à l'ossature, aux articulations, à la peau, aux dents, provoquant des risques de décalcification, des refroidissements et des allergies dermiques. Assez résistant.

Verseau (20 janvier / 19 février) : planète dominante Uranus liée aux jambes, aux chevilles, aux nerfs et à la circulation du sang, provoquant des déséquilibres dans la composition sanguine et une fragilité des extrémités des membres. Peu résistant.

Poissons (20 février / 20 mars) : planète maîtresse Neptune liée aux pieds, aux veines, d'où des troubles lymphatiques. Résistance moyenne et tendance à somatiser. Les "poissons" naviguent de la bonté à la violence intérieure, traversés par des hauts et des bas incompréhensibles. Ils vous disent non, et peu après oui, tout en étant sincères dans leurs affirmations. Le Poisson est un signe qui recherche l'unité, la forme de l'informel, l'ordre issu du chaos... 

Ajoutons qu'en "matière d'astrologiquee", Le Zodiaque est une ceinture de douze constellations qui traverse la voûte céleste (la table ronde, la ceinture d'or de la reine des amazones.....), proche de l'écliptique qui est une sorte de route apparente suivie par le Soleil, la Lune et les planètes de notre système solaire.

 Les constellations ( les signes en astrologie) du zodiaque représentent les quatre éléments primordiaux que sont l'air, le feu, l'eau et la terre. 

Dans le zodiaque, le découpage s'applique à l'ensemble du magistère alchimique, car les aspects attribués à certains signes  s'expliquent  par les périodes du magistère et dans les rapports de signe à signe.

En alchimie, l'équinoxe de Printemps est l'époque consacrée au début du Grand Oeuvre Alchimique (la rosée céleste n'est pas un ingrédient mais une période) avec  par  orde les signes:

-du bélier, avec les premières pousses, l'ouverture de tout le cycle.  L'énergie solaire qui se déverse, énergie brute et non différenciée, le feu originel.

 -du taureau, moment où la nature se couvre de feuilles et de fleurs. Après la poussée vericale c'est l'heure du développement horizontal avec la réceptivité féminine. L'énergie se concrétise et perd de sa liberté afin de se densifier.

 -des gémeaux, dernier signe du printemps qui annonce la mutation vers l'été. l'étimologie latine de ce signe "gemini" est dérivée du grec "Gamos ou du mot mariage" désigant ainsi l'étape en cours. tenons en pour confirmation, le nom du signe en snscrit "Mithunam" qui signifie union des principes.

 -et du cancer avec lequel la gestation va donner le fruit, signe qui s'identifie ainsi à l'aspect maternel et du principe matriciel qui débute avec l'été (caverne, grotte, vase, profondeur...). L'énergie s'intériosise et se repolarise en cancer.

Ptolémée appliqua la théorie des éléments à l'astrologie, dont il fut le codificateur. Il attribua chaque élément à trois "signes", ce que l'on appelle la "triplicité".

Le FEU est le premier élément, qui caractérise les signes du Bélier, Lion et Sagittaire. La fonction psychologique déterminante est l'intuition. C'est une indication de force, de lutte, d'audace, mais il peut y avoir une tendance à l'exagération, à la dramatisation.

La TERRE a comme fonction la perception. C'est la fonction qui réunit le Taureau, la Vierge et le Capricorne. C'est une indication de réalisation matérielle, de sens pratique et de persévérance, mais il peut y avoir obstination, une mise en train difficile.

L'AIR (Gémeaux, Balance et Verseau) régit la fonction de la pensée. C'est une indication de souplesse, d'imagination, d'intelligence, mais aussi d'une certaine dispersion due au côté "girouette", parce que le sujet cherche à trop unifier les gens qui l'entourent.

L'EAU est le quatrième élément, qui possède la fonction sentiment, par les signes du Cancer, Scorpion et Poissons. Elle symbolise la discipline, un certain conformisme, de la sensibilité et de la rêverie. Mais il peut y avoir une instabilité émotionnelle, due au monde extérieur et à l'entourage. 

La représentation des signes du zodiaque astrologique  en secteurs de 30°  chacun, surtout qu'il y a en fait 13 signes et non 12, ne repose sur aucun élément scientifique ou de notre réalité collective et perceptible.  

A l'évidence, plutôt que de parler de stupidités et se disputer sur des questions de signes et de constellations (planètes et autres) qui influenceraient ou pas je ne sais quoi (encore et toujours du surnaturel, l'humain aime bien le surnaturel...!), c'est donc bien autre chose qui était signifié sur un plan hermétique et non ésotérique, l'ésotérisme étant souvent un fourre tout (l'humain aime bien aussi l'ésotérisme et les mystères de l'inconnu, ce qu'il ne connaît pas tout simplement  mais qu'il découvrira un jour... si le courage d'emprunter les chemins  obscurs de la mine l'inspire !).

Dans la réalité  astronomique chaque constallation à une dimension particulière qui n'est pas égale à 30° ou 30 jours.

Par exemple le soleil mettra un  nombre différent de jours  pour traverser chacune d'entre-elles :

25,5 j pour ♈ Bélier,    

38,3 j pour ♉Taureau,

29,3 j   pour ♊Gémeaux      ... les 3 signes de la primavera ou rosée céleste        

21,10 j pour Cancer,                 ... la grotte

36,9 j pour ♌Lion   ,             ... naissance de l'enfant ou du fils (formation du MOI), 1er signe secondaire

44,5 jpour♍Vierge,  

21,10 j pour ♏Scorpion ,      

18,4  j pour Serpentaire ou Ophiuchus (une de 3 parties),

23,0  j  pour la balance

33,6 j pour ♐Sagittaire,    

27,4 j pour ♑Capricorne,        

23,9 j pour ♒Verseau,        

37,7 j pour ♓Poissons,

Le classement exact en matière de arties du corps, ce qui influencera la dispositon des chakkras, pourrait être : Serpentaire  = Esprit , Bélier  = Tête ,Taureau  = Gorge , Gémeaux = Poumons , Cancer = Ventre , Lion = Coeur, Vierge = Intestins - Balance = Reins - Scorpion = Appareil génital , Sagittaire = Cuisses , Capricorne = Os/squelette, Verseau = Chevilles - Poissons = Pieds

 Toutefois, le ZODIAQUE, encore de nos jours, comporte 36 décans. Selon les Egyptiens et leurs croyances, chaque décan était à leur époque géré par un génie sur une période 10 jours chacun sur leur calendrier de l'Eternité.

Ainsi, chaque pointe de l'ETOILE à 6 branches découpe le zodiaque en six parties de 60°( 6 x 60° = 360°) soit (60° + 60° + 60°) + (60° + 60° + 60°) = 666.

 Le Sceau de SALOMON contient donc toutes les mesures zodiacales, même si parfois on veut le présenter comme  l'Homme et ses cinq extrémités , avec 4 membres plus la tête, à savoir le microcosme pour les érudits ou initiés, tandis que l'HEXAGRAMME tracé autour de ce pentagramme représenterait le macrocosme ou le Monde. 

Des textes alchimiques laissent supposer que ces signes correspondraient à certaines "périodes" du grand oeuvre alchimique. 

Par exemple si l'on suit  cette évolution de l'oeuvre alchimique sur la couronne zodiacale,  l'oeuvre au noir a lieu en capricorne (saturne) et l'oeuvre au blanc en Verseau (uranus aujourdh'ui , anciennement saturne), donc avec l'apparition du premier mercure celui "de source" ou "saturne-hermès".  

Ceci est une première étape qui va être suivie d'une dissolution (solve)  représentée par le signe des poissons ayant pour aujourd'hui neptune mais anciennement Jupiter.

 Jupiter (la poudre de projection) est en relation avec le "plomb blanc", l'étain, qui transforme le plomb en or (plus précisément qui fixe le mercure cette fameuse  substance fugace, cette fixation étant l'oeuvre au rouge (l'or sera en conclusion la substance non fugace / la fixation réalisée).

Le signe des poissons est suivi du signe du bélier, signe printanier de résurrection ou de coagulation.

Mais nous parlerons de ceci dans une autre rubrique  de la TITOUNIERE un de ces jours ( si les esprits s'y prêtent, les choses étant, un tantinet, complexes si la vision rectifiée n'y est pas) car toute l'alchimie est la mise en oeuvre de ces énergies au niveau du temple intérieur de la nature, notre Zodiaque qui représente de la façon la plus précise la manière dont sont struturées nos énergies, le connais toi même).

Une information capitale (en parlant de zodiaque) qui échappe à beaucoup d'entre-nous, le mot VERTU doit être traduit par énergie ou acte ou force ( CAKTI), tandis que DYNAMIS est traduit par puissance.

La vertu n'a jamais été et ne sera jamais sur le plan hermétique un facteur de morale ou de comportement moraliste (sauf pour les religions qui sont très  très loin de l'alchimie et de l'astrologie et ont même essayé de  détrôner  ces arts en les remplaçant par des futilités d'ordre surnaturel, parfois même de pratiques dites magiques, qui nous en conviendrons attirent un "monde fou"...un réel chaos..."bordel" serait le terme exact à employer !).

L'énergie est le premier niveau ou dégré de l'acte, soit quand le changement est en train de s'accomplir. L'accomplissement étant "LA FORME".

Est ce que la matière est prête à recevoir n'importe quelle forme quelles que soient les "influences astrales" ou plutôt archétypales, les astres ou les archétypes qu'ils définissent et qui inclinent un peu, même si certains d'entre-nous rejettent une telle conception des choses, se prenant pour les créateurs de leur vie, vie qui parfois nous échappe... comme quoi nous ne maîtrisons pas grand chose (oui ! mais il y a, nous diront ils, comme pour se rassurer et se donner bonne conscience...le "libre arbitre", souhaitant par là se prouver qu'ils choisissent au moins le goût : Coca Cola ligth ou zéro ou tout autre et même la couleur de la canette, noire, argent, rouge et bientôt or. En tout "Coca Cola" connaît l'alchimie, celà vaut bien la peine de s'exploser le bide).

En alchimie la force des astres agit sur le corps et la matière (forces ou archétypes cosmiques).

Notre mentalité dite moderne (malheureusement c'est  souvent l'inverse...elle recule, et à très grande vitesse) et rationnelle , considère les contes comme des récits imaginaires afin de distraire les enfants. 

Nous les considérons parfois comme des histoires invraisemblables, des fables. Mais sommes nous réellement en présence de vagues amusements pour gamins ?

 Et si les contes de nos ancêtres qui n'étaient pas plus stupides que nous (et même bien au contraire), étaient des indicateurs, des lumières clignotantes , des repères, des signalétiques comme on le dit aujourd'hui, ayant pour seul but d'imprégner l'inconscient.

Le plus facile d'entre-eux à comprendre , Blanche-Neige, va nous permettre de relier ce conte à l'Art dit Hermétique.

Blanche Neige , d'abord, la version la plus proche de l'origine Dans les meilleurs films, Blanche Neige croque la partie rouge de la pomme et le prince l'emporte au château de son père (royaume du père), un bouffon ou fou du Roi accompagne le prince dans sa recherche de Blanche Neige ; le mercure ayant plusieurs visages car il évoule au fil des opérations. Walt Disnay, créatif génial, nous a égaré et embrouillé sérieusement les méninges avec ses histoires de coeur et de pomme rouge des fêtes foraines issues de ses croyances et méconnaissances de l'ART HERMETIQUE  et certainement influencé par Spencer Lewis  qui n'avait pas tout compris du conte au niveau de l'art alchimique étant versé dans un spirtualisme occulte de la nature humaine, l'époque voulait ça! A l'origine les frères Grim furent à court d'inspiration et ils l'empruntèrent sur un vieux grimoire non signé. Mais Spencer Lewis, ami de Walt Disney par leur appartenace à l'AMORC et grand maître internationnal de la rose-croix, avait certainement saisi le sens principal de la parabole du conte mais les détails importants qui en permettent d'éclairer le sens alchimique lui ont peut être échappés ou si c'est volontaire de sa part, Grand Maître et IMPERATOR qu'il était, il devenait à ce moment là,  avec Walt, un Grand Bicoleur des représentations dites hermétiques et n'a, en tout cas, pas  corrigé son élève, ce qui est une grave erreur de sa part (c'est souvent d'ailleurs le cas, aux modestes et aux plus humbles la part de vérité).Il reste peut être à supposer, mais c'est aussi encore une erreur de sens, que la fonction coeur lui est apparue comme étant la plus importante car cet organe est le réceptacle de la conscience de toutes les forces de l’individu, organe moteur du système cardio vasculaire ; il  propulse le sang à travers des milliers de kilomètres de vaisseaux sanguins et il est  merveilleusement conçu pour accomplir cette tâche. En circulant dans tous les tissus  du corps, le sang fournit les nutriments et l’oxygène au liquide interstitiel puis aux  cellules. En même temps il recueille les déchets, le CO2 et la chaleur. Le Coeur est décrit comme l’organe moteur du système cardio- vasculaire. Il  propulse le sang à travers des milliers de kilomètres de vaisseaux sanguins et il est  conçu pour accomplir cette haute mission. En circulant dans tous les tissus  du corps, le sang fournit les nutriments et l’oxygène au liquide interstitiel puis aux  cellules. En même temps il recueille les déchets, le CO2 et la chaleur.  Soyons attentif, concentré et lisons bien, nous y reconnaîtrons toute la procédure alchimique des fondeurs, des bâtisseurs d'occident comme d'orient, loin des interprétations psychanalytiques de l'oedipe et des contes de fées qui parfois y ont été attachées. Toutefois nous  abrégerons les choses, ce serait beaucoup trop long de prendre les détails (ce que j'adore le plus souvent, chez moi "la vierge" est un facteur primordial) . Premièrement et le plus fondamental en alchimie, ou véritable travail de spiritualité ...comme toute grande réalisation, il débute avec l'hiver, le printemps va arriver pour accomplir la Primavera, puis l'ensoleillement. (simple, non !? la suite l'est moins...) Et pour ceux qui n'aiment pas le dernier froid de l'hiver nous aurions pu aussi commencer par................. "C'était un doux matin de fin de printemps, le début de l'été s'annoncait, il s'éveillait. Une bienfaisante tiédeur environnante annoncait un soleil radieux qui pointerait  bientôt ses rayons sur les fleurs du jardin. Les essences et les couleurs m'ennivreraient bientôt pour faire naître le fruit du travail intérieur.  Un cheminement décapant de l'égo vers la terre du milieu pour que le moi en respire et perçoive la splendeur illuminatrice entourée d'une mer bienheureuse et sans souffrance."                                                                                                G F Le texte intégral en Français                 Jakob (1785-1863) et Wilhelm (1786-1859) Grimm              Publié en 1812 dans les Contes d'enfants et du foyer. Il était une fois, en plein hiver, quand les flocons descendaient du ciel comme des plumes et du duvet, une reine qui était assise et cousait devant une fenêtre qui avait un encadrement en bois d'ébène, noir et profond. Et tandis qu'elle cousait négligemment tout en regardant la belle neige au-dehors, la reine se piqua le doigt avec son aiguille et trois petites gouttes de sang tombèrent sur la neige. C'était si beau, ce rouge sur la neige, qu'en le voyant, la reine songea: "Oh! si je pouvais avoir un enfant aussi blanc que la neige, aussi vermeil que le sang et aussi noir de cheveux que l'ébène de cette fenêtre !" Bientôt après, elle eut une petite fille qui était blanche comme la neige, vermeille comme le sang et noire de cheveux comme le bois d'ébène, et Blanche-Neige fut son nom à cause de cela. Mais la reine mourut en la mettant au monde. Au bout d'un an, le roi prit une autre femme qui était très belle, mais si fière et si orgueilleuse de sa beauté qu'elle ne pouvait supporter qu'une autre la surpassât. Elle possédait un miroir magique avec lequel elle parlait quand elle allait s'y contempler:  Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Qui est la femme la plus belle ?   Et le miroir lui répondait:  Vous êtes la plus belle du pays, Madame.  Alors la reine était contente, car elle savait que le miroir disait la vérité. Blanche-Neige cependant grandissait peu à peu et devenait toujours plus belle; et quand elle eut sept ans, elle était belle comme le jour et bien plus belle que la reine elle même. Et quand la reine, un jour, questionna son miroir:  Miroir, gentil miroir, dis moi, dans le royaume Quelle est de toutes la plus belle ?  Le miroir répondit:  Dame la reine, ici vous êtes la plus belle, mais Blanche-Neige l'est mille fois plus que vous.  La reine sursauta et devint jaune, puis verte de jalousie; à partir de cette heure là, elle ne pouvait plus voir Blanche-Neige sans que le coeur lui châvirat dans la poitrine tant elle la haïssait. L'orgueil poussa dans son coeur, avec la jalousie, comme pousse la mauvaise herbe, ne lui laissant aucun repos ni de jour, ni de nuit. Elle appela un chasseur et lui dit: "Tu vas prendre l'enfant et l'emmener au loin dans la forêt: je ne veux plus la voir devant mes yeux. Tu la tueras et tu me rapporteras son foie et ses poumons en témoignage." Le chasseur obéit et emmena l'enfant; mais quand il tira son couteau de chasse pour plonger dans le coeur innocent de Blanche-Neige, elle se prit à pleurer et lui dit: - Oh ! Laisse moi la vie sauve, mon bon chasseur: je m'enfuirai à travers bois et ne reparaîtrai jamais ! Elle était si,belle que le chasseur s'apitoya et lui dit: "Sauve toi ma pauvre petite !". Il était certain, au dedans de lui-même, que les bêtes sauvages auraient tôt fait de la dévorer; mais il n'en avait pas moins le coeur soulagé d'un gros poids en évitant ainsi de la tuer de sa main; et comme un marcassin passait par là, il l'abattit et le dépouilla rapportant son foie et ses poumons à la reine, en guise de preuve. Il fallut que le cuisinier les mît au sel et les fît cuire, après quoi la mauvaise femme les mangea, en croyant se repaître du foie et des poumons de Blanche-Neige. Dans la vaste forêt, la malheureuse fillette était désespérément seule et tellement apeurée qu'elle regardait, pour ainsi dire, derrière chaque feuille sur les arbres, ne sachant que faire ni que devenir. Elle commença à courir, s'écorchant aux épines et sur les pierres pointues, voyant sauter devant elle les bêtes sauvages qui venaient la frôler, mais qui ne lui faisaient pas de mal. Tant que ses petits pieds voulurent bien la porter, elle courut ainsi droit devant, et quand tomba la nuit, n'en pouvant plus, elle eut la chance de voir une toute petite maison où elle entra pour se reposer. Tout était petit dans cette maison en miniature, mais si propre et si charmant que c'est impossible de le dire. Il y avait une petite table qui était déjà mise, avec sa nappe blanche et sept petites assiettes ayant chacune son couvert: le petit couteau, la petite cuiller, la petite fourchette et le petit gobelet. Sept petits lits s'alignaient côte à côte le long du mur, bien faits, et tous avec de beaux draps blancs et frais. Blanche-Neige avait si grand-faim et si terriblement soif qu'elle prit et mangea un petit peu dans chaque petite assiette, puis but une gorgée de vin dans chaque petit gobelet; à chaque place aussi, elle avait pris une bouchée de pain. Après, comme elle était si fatiguée, elle voulut se coucher, mais aucun des petits lits n'était à sa taille: celui-ci était trop long, celui-là trop court, un autre trop étroit; bref, elle les essaya tous et le septième enfin lui alla parfaitement. Elle y resta couchée, fit sa prière et s'endormit. Les maîtres du logis ne rentrèrent chez eux que lorsqu'il faisait déjà nuit noire, et c'étaient les sept nains qui piochent et creusent les montagnes pour trouver les filons de minerais. Ils allumèrent leur petite bougie et s'aperçurent, avec la lumière que quelqu'un était entré chez eux, parceque tout n'était pas parfaitement en ordre ni exactement comme ils l'avaient laissé en partant. - Qui s'est assis sur ma chaise? demanda le premier. - Qui a mangé dans ma petite assiette? fit le second. - Qui a pris un morceau de mon petit pain? dit le troisième. - Qui m'a pris un peu de ma petite potée? s'étonna le quatrième. - Qui a sali ma petite fourchette? questionna le cinquième. - Qui s'est servi de mon petit couteau? interrogea le sixième. - Qui a bu dans mon petit gobelet? s'inquièta le septième enfin. Le premier, en regardant un peu partout autour de lui, vit alors qu'il y avait un creux dans son lit et il s'exclama: "qui s'est allongé sur mon petit lit?" Les six autres accoururent et s'écrièrent tous, les uns après les autres: "dans mon petit lit aussi quelqu'un s'est couché!" Tous, sauf le septième, toutefois, qui arriva devant son lit et vit Blanche-Neige qui était couchée et qui dormait. Il appela les autres qui galopèrent jusque là et poussèrent des cris de surprise et d'admiration et levant haut leur petit bougeoir pour éclairer Blanche-Neige. - Ô mon dieu! Ô mon dieu! s'exclamaient-ils tous, la belle enfant! Comme elle est mignonne! Comme elle est jolie! Leur joie était si grande qu'ils ne voulurent pas la réveiller et la laissèrent dormir dans le lit où elle était. Le septième nain s'en alla dormir avec ses compagnons, une heure avec chacun et la nuit fut passée. Au jour, quand Blanche-Neige se réveilla elle eut grand peur en voyant les sept nains; mais ils se montrèrent très amicaux avec elle et lui demandèrent: - Comment t'appelles-tu? - Je m'appelle Blanche-Neige, leur répondit-elle. - Comment es-tu venue dans notre maison? Elle leur raconta que sa marâtre avait voulu la faire mourir, mais que le chasseur lui avait laissé la vie sauve et qu'elle avait couru toute la journée sans s'arrêter, jusqu'au moment qu'elle avait trouvé leur maisonnette. - Veux-tu prendre soin de notre ménage? lui demandèrent les nains.Tu ferais la cuisine, les lits, la lessive, la couture, le tricot, et si tu tiens tout bien propre et bien en ordre, nous pourrions te garder avec nous et tu ne manquerais de rien. - Oh! oui, de tout mon coeur! dit Blanche-Neige. (Et elle resta avec eux). Elle leur faisait le ménage et leur tenait la petite maison bien propre et bien en ordre, et les nains s'en allaient le matin chercher dans la montagne les minéraux et l'or; ils ne revenaient qu'à la nuit, et il fallait alors que leur repas fût prêt. Toute la longue journée Blanche-Neige restait seule, et les gentils petits nains l'avertirent prudemment et lui dirent: "Tiens-toi bien sur tes gardes à cause de ta belle-mère: elle ne tardera pas à savoir que tu es ici. Ne laisse donc entrer personne!" La reine, en effet, quand elle crut avoir mangé le foie et les poumons de Blanche-Neige, ne douta plus dans sa pensée d'être de nouveau la première et la plus belle du royaume. Elle s'en alla devant son miroir et lui parla:  Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume quelle est de toutes la plus belle ?  Alors le miroir répondit:  Dame la reine, ici vous êtes la plus belle, Mais Blanche-Neige sur les monts Là-bas, chez les sept nains, Est belle plus que vous, et mille fois au moins !  Elle frémit, car elle savait que le miroir ne pouvait pas dire un mensonge, et elle sut ainsi que le chasseur l'avait trompée et que Blanche-Neige vivait toujours. Alors elle se mit à réfléchir et à réfléchir encore au moyen de la supprimer, car si la reine n'était pas la plus belle de tout le pays, la jalousie la dévorait et ne la laissait pas en repos.  Et pour finir, quand elle eut forgé quelque chose, elle se barbouilla le visage et se rendit méconnaissable en s'habillant comme une vieille colporteuse: "De beaux articles à vendre! Rien que du beau, je vends!" Blanche-Neige vint regarder à la fenêtre et cria:  -Bonjour, ma bonne dame, qu'est-ce que vous vendez ? - Du bel article, du bon article, répondit-elle, du lacet de toutes les couleurs! En même temps elle en tirait un pour montrer: un beau lacet tressé de soie multicolore. " Cette brave femme, pensa Blanche-Neige, je peux la laisser entrer !" Elle déverouilla et la fit entrer pour lui acheter le beau lacet multicolore qu'elle voulait mettre à son corset. - Mais mon enfant, de quoi as-tu l'air ? s'exclama la vieille. Viens ici, que je lace un peu proprement! Blanche-Neige, sans méfiance, vint se placer devant la vieille et la laissa lui mettre le nouveau lacet; mais la vieille passa si vite le lacet et le serra si fort que Blanche-Neige ne put plus respirer, suffoqua et tomba comme morte. - Et voilà pour la plus belle! ricana la vieille qui sortit précipitament. Le soir venu (mais ce n'était pas bien longtemps après) les sept nains rentrèrent à la maison: quel ne fut pas leur effroi en voyant leur chère Blanche-Neige qui gisait sur le sol, inerte et immobile comme si elle était morte! Ils la redressèrent tout d'abord, et en voyant comme elle était sanglée dans son corset, ils se hâtèrent d'en couper le lacet ; le souffle lui  revint petit à petit et elle se ranima peu à peu. Lorsque les nains apprirent ce qui lui était arrivé, ils lui dirent: "Cette vieille colporteuse n'était nulle autre que la maudite reine. A l'avenir, garde toi bien et ne laisse entrer nul être vivant quand nous n'y sommes pas!" La méchante femme, de son côté, aussitôt rentrée chez elle s'en alla devant son miroir et le questionna:  Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Quelle est de toutes la plus belle?  Et le miroir répondit comme devant: Dame la reine, ici, vous êtes la plus belle, Mais Blanche-Neige sur les monts Là-bas, chez les sept nains, Est plus belle que vous, et mille fois au moins!  Son sang s'arrêta quand elle entendit ces paroles qui lui révélaient que Blanche-Neige, une fois encore, avait pu échapper à la mort. "A présent, pensa-t-elle, je vais composer quelque chose à quoi tu n'échapperas pas!" Recourant alors aux artifices des sorcières qu'elle connaissait bien, elle fabriqua un peigne empoisonné. Ensuite elle se grima et s'habilla en vieille femme, mais avec un autre air que la fois précédente. Ainsi travestie, elle passa les sept montagnes pour aller jusque chez les sept nains, frappa à la porte et cria: - Beaux articles à vendre! Beaux articles! Blanche-Neige regarda dehors et cria: - Allez vous-en plus loin ! Je ne dois laisser entrer personne dans la maison ! - Il n'est pas défendu de regarder ! répondit la fausse vieille en tirant le peigne empoisonné pour le lui faire voir à travers la fenêtre. La petite le trouva si beau qu'elle ne put pas résister et qu'elle ouvrit la porte pour acheter le peigne à cette vieille femme. - Et à présent laisse-moi faire, lui dit la vieille, je vais te peigner un peu comme il faut! La pauvre Blanche-Neige, sans réfléchir, laissa faire la vieille, qui lui passa le peigne dans les cheveux; mais à peine avait-elle commencé que le poison foudroya Blanche-Neige, qui tomba de tout son long et resta là, sans connaissance. - Et voilà pour toi, merveille de beauté ! ricana la vieille qui s'éloigna bien vite. Par bonheur, la nuit ne tarda pas à venir et les sept nains à rentrer. En voyant Blanche-Neige étendue sur le sol, ils pensèrent tout de suite à l'affreuse marâtre, cherchèrent ce qu'elle avait bien pu faire et trouvèrent le peigne empoisonné; dès qu'ils l'eurent ôté de ses cheveux, Blanche-Neige revint à elle et leur raconta ce qu'il lui était arrivé. de nouveau, ils la mirent en garde et lui recommandèrent de ne jamais plus ouvrir la porte à qui que ce soit. Quand à la reine, aussitôt de retour, elle alla s'asseoir devant son miroir et demanda:  Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Quelle est de toutes la plus belle?  Et le miroir répondit encore comme devant:  Dame la reine, ici vous êtes la plus belle, Mais Blanche-Neige sur les monts Là-bas, chez les sept nains, Est plus belle que vous, et mille fois au moins!  Quand le miroir eut ainsi parlé, la reine trembla de rage et de fureur et s'écria: - Il faut que Blanche-Neige meure, même si je dois y laisser ma vie! Alors, elle alla s'enfermer dans une chambre secrète où personne n'entrait jamais, et là, elle confectionna un terrible poison avec lequel elle fit une pomme empoisonnée, mais alors empoisonnée! Extérieurement, elle était très belle, bien blanche avec des joues rouges, et si appétissante que nul ne pouvait la voir sans en avoir envie; mais une seule bouchée, et c'était la mort. Lorsque ses préparatifs furent achevés avec la pomme, la reine se brunit la figure et se costuma en paysanne, puis se rendit chez les sept nains en passant les sept montagnes. Quand elle eut frappé à la porte, Blanche-Neige passa la tête par la fenêtre et lui dit: - Je ne peux laisser entrer personne au monde: les sept nains me l'ont défendu. - Cela m'est égal, dit la paysanne, je saurai bien me débarrasser quand même de mes pommes. tiens, je vais t'en donner une! - Non, merci, dit Blanche-Neige. Je ne dois rien accepter non plus. - Aurais-tu peur du poison? dit la paysanne. regarde: je coupe la pomme en deux; la moitié rouge, c'est pour toi, et la blanche, je la mange moi. Parce que la pomme avait été faite si astucieusement que la moitié rouge était seule empoisonnée. Blanche-Neige avait grande envie de cette belle pomme, et quand elle vit la paysanne croquer à belles dents dans sa moitié de pomme, elle ne put pas résister et tendit le bras pour prendre l'autre moitié. Mais à peine la première bouchée fut-elle dans sa bouche qu'elle tomba morte sur le plancher. La reine l'examina avec des regards cruels et partit d'un grand éclat de rire, en s'écriant cette fois avec satisfaction: - Blanche comme neige, rouge comme sang, noire comme le bois d'ébène, ce coup-ci les nains ne pourront plus te ranimer! Et dès qu'elle fut devant son miroir, elle le questionna:  Miroir, gentil miroir, dis-moi dans le royaume Quelle est de toutes la plus belle?  Alors et enfin, le miroir répondit:  Vous êtes la plus belle du pays, Madame!  Et là, son coeur envieux fut apaisé autant que peut être apaisé un coeur envieux. Les nains, quand ils revinrent le soir à la maison, trouvèrent Blanche-Neige étendue sur le plancher; mais cette fois elle n'avait plus de souffle et elle était vraiment morte. Ils la relevèrent; ils cherchèrent bien partout s'ils ne trouvaient pas quelque chose d'empoisonné; ils lui défirent son corset; ils peignèrent ses cheveux; ils la lavèrent avec de l'eau, puis avec du vin: mais rien de tout cela n'y fit; morte elle était, la chère petite, et morte elle resta. Ils la couchèrent sur une civière, et tous les sept, ils restèrent à côté et la pleurèrent pendant trois jours. Puis ils pensèrent à l'enterrer; mais elle était encore aussi fraîche que si elle eût été vivante et elle avait encore toutes ses couleurs et ses belles joues rouges. - Nous ne pouvons pas l'enfouir comme cela dans la terre noire ! dirent-ils. Alors ils lui firent faire un cercueil de verre afin qu'on pût la voir de tous les côtés, puis ils l'y couchèrent et écrivirent dessus son nom en lettres d'or, en grandes, belles lettres capitales, sous lesquelles ils écrivirent encore qu'elle était une princesse, fille de roi. Ensuite ils portèrent le cercueil au haut de la montagne; et depuis ce moment là il y eut toujours l'un des septs qui y resta pour la garder. Et les bêtes y venaient aussi et pleuraient Blanche-Neige: d'abord ce fut une chouette, puis un corbeau, et une colombe en dernier. Longtemps, longtemps Blanche-Neige resta là, dans son cercueil de verre, sans changer du tout; le temps passa et passa, mais elle était toujours aussi fraîche, aussi blanche que neige, aussi vermeille que le sang, aussi noire de cheveux que l'ébène poli, et elle avait l'air de dormir. Et puis un jour, il arriva qu'un prince, qui s'était égaré dans la forêt, passa la nuit dans la maison des nains. Il vit sur la montagne le cercueil dans lequel était exposée Blanche-Neige, qu'il admira beaucoup, et il lut aussi ce qui était écrit dessus en grandes lettres d'or. Alors il dit aux nains: - Laissez-moi emporter le cercueil: je vous donnerai en échange ce que vous voudrez. - Pour tout l'or du monde, tu ne pourras nous l'acheter ! répondirent-ils. - Alors donnez-le moi, reprit le prince, parceque je ne puis pas vivre sans admirer Blanche-Neige, et je la traiterai et la vénérerai comme ma bien aimée, comme ce que j'ai de plus cher au monde ! Les bons nains, en entendant ses paroles, s'émurent de compassion pour lui et lui donnèrent le cercueil. Le prince le fit prendre par ses serviteurs, qui le chargèrent sur leurs épaules et l'emportèrent.  Mais voilà qu'ils trébuchèrent contre une racine en la portant, et la secousse fit rendre à Blanche-Neige le morceau de pomme qui lui était resté dans le gosier. Ainsi libérée, elle ouvrit les yeux soulevant le couvercle de verre et se redressa, ayant retrouvé la vie. - Ô mon dieu, mais où suis-je? s'exclama-t-elle. - Tu es près de moi !  lui répondit le prince tout heureux, avant de lui raconter ce qui s'était passé. Puis il dit: - Je t'aime et tu m'es plus chère que tout au monde. Viens, accompagne-moi au château de mon père: tu seras mon épouse. Alors Blanche-Neige s'éprit de lui et elle l'accompagna, et leurs noces furent célébrées dans la magnificence et la somptuosité. Mais à ce grand mariage princier, la reine terrible et maudite marâtre de Blanche-Neige fut invitée aussi; et quand elle se fut richement habillée et parée elle alla devant son miroir pour lui poser sa question:  Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Qui est la femme la plus belle?  Et le miroir lui répondit:  Dame la reine, ici vous êtes la plus belle, Mais la nouvelle reine est mille fois plus belle.  Un juron échappa à l'horrible femme qui fut prise d'effroi, d'un tel effroi qu'elle ne savait plus que devenir. Pour commencer, son idée fut de ne pas aller du tout aux fêtes du mariage; mais elle ne put y tenir et il fallut qu'elle y allât, dévorée par la jalousie pour voir cette jeune reine. Lorsqu'elle fit son entrée, elle reconnut immédiatement Blanche-Neige, et la peur qu'elle en eut la cloua sur place, sa terreur l'empêcha de bouger. Mais on lui avait préparé des souliers de fer qui étaient sur le feu, à rougir: on les lui apporta avec des tenailles et on les mit devant elle, l'obligeant à s'en chausser et à danser dans ces escarpins de fer rouge jusqu'à sa mort, qui suivit bientôt.                                                                            FIN

• Ce mot proviendrait peut être de l’Arabe, ils semblent effectivement avoir été les "passeurs" de cette connaissance qui est elle même issue de l’Égypte, via les grecs. L'espagne semble, selon certains ouvrages, avoir été l'héritiare directe des grecs sans paser par les alchimistes arabes.
• précisons que les interpréations latines sont venues embrouiller un petit peu les choses (rien de mieux que l'originel pour y voir clair). 
• El-kimya signifiait donc la chimie, puisque el est l’article.
• Le mot  chimie  est issu de l’égyptien Kam-it qui apparemment signifie noir . 
• C'était le nom de l’Égypte dont la terre devenait noire par les alluvions du Nil.  
• Les alchimistes disent  aussi que l’alchimie est la chimie de Al donc la chimie de Dieu. 
• Al étant pris ici dans le sens d’Aloim, et avec les voyelles dites permutante : Eloim, ce qui va conférer une approche spirituelle à cet art, alors que sa pratique conduit à l’échec par manque de réelle spiritualité (et non pas croyances en diverses fantaisies et fantasmes). La spiritualité est  une technique ou plus justement un ART, ou voie droite ou du milieu, dont il est nécessaire de ne pas négliger la dimension. Il est vrai que nous en avons fait une sorte de voie et de comportement moraliste embourbé d'espérances diverses.    
• Une partie de l’alchimie est donc une technique nécessitant non seulement de la dextérité, mais aussi une logique aussi rigoureuse que celle des scientifiques. La poésie c'est jolie mais pas assez technique.

L'un des objectifs essentiel de l'alchimie est le grand œuvre, la réalisation de la pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, notamment des métaux "vils", comme le plomb ou le mercure, en métaux nobles, l'argent et l'or.

A l'origine on ne parlait pas d'argent et d'or mais de blanc et de rouge, la teinte rouge était même obtenue à partir de limaille d'or dans les vitraux.

Un autre objectif est la recherche de la panacée ou médecine universelle et la prolongation de la vie avec un élixir de longue vie.

Blanche-Neige va personnifier la pierre philosophale, l'âme ou la matière vivante qu'il nous faut réanimer à tous les stades de la fabrication,  plus belle que toutes les plus belles pierres précieuses de la mine.

Grossomodo la  matière première rejetée ou damnée ou dépourvue d'âme (pas l'âme des différentes philosophies, des croyances religieuses avec les suggestions qui y sont liées), mais  dépourvue des principes essentiels, du souffre, du mercure et du sel, en voie de transformation, la fameuse marâtre (reine) va lutter de manière a absorber la pierre philosophale sans la digérer un peu comme le loup du chaperon-rouge.

Tout combat (même pour l'amour) permet d'absorber une partie de l'autre, au minimum, si ce n'est la totalité.

-Le premier Œuvre est donc la décomposition de la matière ou l'Œuvre au Noir,

-le deuxième Œuvre consiste à recomposer la matière ou l'Œuvre au Blanc,

-le troisième Œuvre, consiste à faire descendre ou incorporée la lumière dans la matière, c'est l'Œuvre au Rouge.

Nous avons trois couleurs : noir, blanc, rouge ou 3 stades et il y à 7 opérations Alchimiques, qui sont  en règle générale  et sans que l'ordre soit arrêté avec précision:

 -Calcination

-Dissolution

-Séparation

-Conjonction

-Fermentation 

 -Distillation

-Coagulation (cailler le lait ou cailler l'oeuvre au blanc)

Parfois même ont les trouve classées autrement et on exécutera, d'après les règles de l'art:

-la trituration,

-la sublimation,

-la fixation,

-la calcination,

-la solution,

-la distillation 

-la coagulation. 

Ces conseils sont donnés à ceux qui s'engagent à suivre la voie dite  humide, mais n'allez pas y chercher une seule goutte d 'eau.

Bien que cette voie soit beaucoup plus longue que la voie dite sèche (et que l'on peut croiser  aisément l'une avec l'autre), puisqu'il faut de quarante jours à quarante ans (parfois il est dit de 4 jours à 4 ans), et cela après plusieurs années de recherches et de réflexions analogiques, elle est la plus communément pratiquée. Peut-être à cause des risques réels "d'explosion du moi" encourus dans la voie brève.

 Le nombre 40 se réfère bien entendu à la couleur noire et au plomb, tous deux symboles de Saturne ou du "dieu incarnant l'énergie saturienne".

Les carrés magiques de trois qui sont attribués à  ce dieu planétaire étaient écrits sur des tablettes de plomb. 

Leur périmètre totalise 40, tandis que les diagonales et les côtés forment le total de 15.  Le centre du carré est le nombre 5, ce qui peut expliquer  d'avoir à laisser tout pourrir pendant quarante jours et sublimer cinq fois en son vaisseau. 

Le nombre 40 représente la traversées du désert, avant l'accès en terre promise (avant qu'entre en scène Uranus/Verseau et Neptune /Poissons). 

On aura noté, au passage,  l'origine sémitique (juive) de cette gémâtrie.  Lorsque ces carrés magiques apparurent en Occident, au XVIe siècle, ils étaient écrits en lettres arabes, de droite à gauche. 

 Barbusen, dans Liber singularis de Alchimia, mentionne que les sept opérations à effectuer dans le creuset sont :

 - Séparation

 -Calcination

 - Sublimation

 - Dissolution

 - Distillation

 - Coagulation (ou cailler le lait, ou cailller l'oeuve au blanc)

 - Coction

Suivant la pratique connue, l'ordre d'apparition des couleurs est :

-le noir,

-le blanc,

-l'arc-en-ciel (qui va avec le blanc, donc on peut sauter cette étape dans la description)

 -le rouge.

Toutefois il  semble  plus facile d'établir l'ordre des 4 phases les plus significatives du Grand Œuvre :

1) La calcination, en putréfiant, fait apparaître le noir.

2) La distillation, en purifiant, fait apparaître le blanc (albedo).

3 ) La coagulation, en solidifiant soit cailler l'oeuvre au blanc, fait apparaître l'arc-en-ciel.

4 ) La sublimation (que l'on peut considérer comme conjointe à la coagulation car elles se succèdent rapidement), en vaporisant, fait apparaître le rubis.

Fulcanelli, quant  à lui, relève que planètes et divinités développent leur puissance simultanée selon une invariable hiérarchie :

-premier stade de l'Œuvre le règne de Mercure,

-va succèder celui de Saturne,  

-puis celui de Jupiter,

-viendra Diane, la Lune, dont la robe étincelante est tantôt tissée de cheveux blancs, tantôt faite de cristaux de neige

-Puis Vénus (verte), occupe le trône,

-mais Mars la chasse, et ce prince belliqueux, aux vêtements teints de sang coagulé,

-lui-même remplacé par Apollon, le Soleil du Magistère, l'empereur vêtu d'écarlate, lequel établit définitivement sa souveraineté et sa puissance sur les vestiges  de ses prédécesseurs.

Précisons que la majorité des auteurs ne donne pas de précision sur le  "sujet des sages", encore moins sur les premières opérations du Grand-Œuvre ou de la guerre sainte (le juste combat).

Déjà que nous sommes plein de croyances, les choses risquent de se compliquer légèrement.

Cette omission ayant effet de provoquer une  confusion chez le profane  qui va de ce fait confondre la matière pre­mière  avec  le  premier mercure  ou  mercure  dit commun . 

Trop souvent les fameux traités engagent l'exposé au début du "second œuvre" et semblent supposé terminée la  première préparation  qui est  celle du  premier agent ou mercure , la plus difficile en somme.

L'énigme de la  matière première  est donc recouverte par l'énigme du  mercure.

Sans ce mercure , le  soufre  des  métaux  ne peut être extrait. C'est pourquoi, la triade matière première-mercure-soufre  répond aux trois œuvres  donc aux  3 degrés de l'obtention du Grand-Œuvre.

La triade " mercure-soufre-sel " se rapporte aux " trois feux".

On peut se risquer de traduire ces deux triades qui s'inscrivent parfois sous la représentation  d'un triple voyage dit initiatique (une montée en 3 étages, "montée" étant une simple expression bien entendu, rien ne monte) : 

-de la « terre » à la « lune »,ou de la matière au mercure,

-du mercure au souffre ou de la  lune  au  soleil , bien que l'expression de la lune au soleil doit être considérée avec le plus grand soin pouvant établir de nombreuses confusions,

-du « soufre » à la « Pierre » ou  du soleil à la terre sainte (la jérusalem céleste, la mane céleste tout simplement).

Mais quel que soit le nombre d'opérations alchimiques, ce ne peut être que symbolique.

Nul doute que les préoccupations conduisent l'alchimiste à considérer que le nombre de phases peuvent se réduire à un nombre symbolique. 

Rien n'empêche de fixer ce nombre à 7 ou à 4 ou à 22 (comme le tarot), mais il n'y aura pas plus de justesse dans une vision que dans l'autre, peut être un peu plus de détail.

Symboliquement, n'y a-t-il pas 4 éléments dits hermétiques (feu, air, terre, eau, qui dans le Zodiaque ou ceinture des douze constellations, sont les axes de l'amour  en forme de croix : Lion, verseau et Taureau ,Scorpions  les 4 signes fixes de chaque mileu de saison) , mais aussi  7 planètes traditionnelles, 22 lames majeures du tarot , ce qui pourrait donner comme certains l'ont avancé :

 1 - L'extraction                     12 - La végétation

 2 - L'attraction                     13 - La floraison

 3 - La calcination                  14 - La fructification

 4 - La purification                 15 - La préparation du ferment

 5 - La dissolution                  16 - La fermentation

 6 - L'animation                     17 - La cibation

 7 - La sublimation                18 - L'exaltation

 8 - La décomposition            19 - L'imbibition

 9 - La putréfaction                20 - La perfection

10 - La régénération              21 - La multiplication

11 - L'ablution                                   22 - La projection 

Ces opérations, sont dans un tout dit SOLVE (parfois confondu avec la voie humide  et COAGULA parfois confondu avec la voie sèche qui sont deux grands principes de base afin de  dissocier les éléments de la matière et recréer le tout avant la régénération ou resurrection. 

C'est à dire: "Volatilise le Fixe et Fixe le Volatil ou Rend EAU la Terre par le moyen du Feu et Rend l'eau TERRE, par le moyen de l'Air".

Un bref résumé des 7 opérations en fonction de ce que C.G JUNG à essayer de nous expliquer et que je considère comme fondamental:

.La calcination semble être la première et principale opération qui psychologiquement, peut se référer non pas à la destruction de l'égo mais du "moi" tel qu'il se projette (avec toutes les erreurs liées au système de défense mis en place, le plus gros job...d'épuration).

Alchimiquement, l'acide sulfurique est un puissant corrosif qui dévore toute chair et réagit avec tous les métaux excepté l'or.

.La dissolution ou deuxième opération  de cette transformation alchimique représente une destruction  des structures artificielles de la psychée par une immersion totale de l'inconscient et des parties irrationnelles et  plus féminines  notre personnalité.

C'est en fait un processus inconscient dans lequel notre  conscient lâche prise pour permettre aux  matériaux enterrés de faire surface, en générant une nouvelle énergie par à "l'eau" retenue.

Cela correspond donc à la dissolution des cendres de la Calcination dans de l'eau.

La Dissolution est souvent représentée par l'oxyde de fer  (la rouille), qui illustre les pouvoirs potentiellement corrosifs de l'eau sur certains métaux.

Le Vitriol ,une fois traité, se transforme en acide sulfurique et en oxyde de fer.

. La Séparation, troisième étape ou la découverte de l'essence véritable qui nous compose et la vision de rêves et songés "dorées"  qui auparavant  été brejetées par l'aspect martien (FER) ou masculin/rationnel de notre entité et de notre psychisme (question songes d'or, j'en connais un sacret brin et je sais au moins que j'ai travaillé sur la séparation...pas trop mal, certain ne suppose même pas  l'existence de la calcination).

C'est  un processus des plus conscient dans lequel nous retrouvons les matériaux et décidons de ce que nous réintégrons dans notre personnalité (les métaux en fait, vertus et vices, ou vierges sages et vierges folles...voir le tableau en haut de la pages, anges et démons)

Cette séparation va correspondre à la filtration et à  la mise à l'écart des matières indésirables (les fameux vices, pas ceux que la morale, les bonnes moeurs ou la loi réprouve, bien entendu).

.La conjonction est la quatrième opération dans la transformation alchimique qui pourrait correspondre la prise du pouvoir de notre "moi purifié", l'union des côtés masculin et féminin de notre personnalité en un nouveau système de pensée ou dans un état intuitif de conscience.

C'est le stade de la "Petite Pierre", et après sa réalisation, l'adepte est capable de  discerner ce qui est nécessaire d'être accompli pour réaliser  l'union avec le Surmoi  (saturne/capricorne) ou l'illumination.

Des  synchronicités ou sortes de coïncidences peuvent se produire pour confirmer à l'adepte qu'il est  réellement sur la voie (une simple langue des oiseaux, en fait).

A ce stade nous en somme à la recombinaison des éléments sauvés de la Séparation en une substance nouvelle.

La Conjonction va être représentée ou symbolisée par un composé de nitrate  "salpêtre-cubique" ou "nitrate de potassium", que les alchimistes appellent le Natron ou le Sel.

. La Fermentation est la cinquième opération dans la transformation alchimique. 

 L'inspiration de vertus dites spirituelles  qui "réaniment et énergisent " l'adepte de l'art hermétique. A ce stade ce n'est pas encore l 'apparition de la queue du paon, bien que certains affirment le contraire.

C'est un processus  qui semble devoir se faire en deux temps:

 -la Putréfaction de "l'enfant" ou de l'hermaphrodite de la phase de Conjonction (sa mort puis sa résurrection en un nouveau stade d'existence).

Par exemple, mon rêve de putréfaction consistait à ce que dans un aquarium posé à l'envers, les pirates, de noir vêtus et armés jusqu'aux dents, attaquent et mettent à mort l'enfant au fond de l'aquarium (ou du cercueil de verre). L'oxigénation que je provoque (au niveau du rêve) de l'aquarium provoque un nuage, un brouillard qui une fois dissipé laisse apparaître sur les parois des goutellettes d'or qui est le nouveau stade d'existence. l'aquarium est alors vide de tout le reste.

Nous constatons bien, qu'au niveau de l'inconsient, il y  a possibilité que s'accomplisse un "miracle", l'enfant ou la pierre va renaître et apparaît dans le ciel du ballon ou  de l'aquarium ou du cercueil de verre. Le miracle consiste à ce qu'aucun oeil humain ne peut voir ce qui se passe dans le ballon de verre, autrement ce serait consient (impossible à ce stade de l'oeuvre, le conscient est encore profane (réelle définiton hermétique du mot "profane) puisque l'inconscient n'a pas encore restitué l'information au conscient sinon ce serait un conscient solaire et lumineux ou éclairé), car à c'est à ce moment précis que se produit la naissance hermétique. Impossible de voir ce dont on accouche car on est dans la nuit hermétique, le soleil hermétique naîtra plus tard.

-La Fermentation  qui commencera  ensuite avec l'introduction d'une "nouvelle vie" dans ce produit ou cet enfant pour renforcer et pour assurer sa survie.

 .La Distillation est la sixième opération dans la transformation alchimique. Elle correspond à  la sublimation des énergies psychiques nécessaires pour assurer qu'aucune "impureté" venant du Moi et de l'égo gonflé,profondément submergée ne soit incorporée au  stade suivant qui est le dernier.

Libérer la psychée des émotions car c'est bien ce qu'il y a de pire en l'Homme (hercules et les juments carnivores de Diomèdede. Elles sont attachées à des abreuvoirs de bronze par des chaînes et des longes d'acier qui appartiennent à Diomède, le roi des Bistones, fils d'Anès et de la Nymphe Cyréne. En entrant dans l'écurie, il voit les juments en train de dévorer des cadavres humains).

La distillation correspondra à la purification, tout ce que nous sommes au niveau énergétique et pouvons advenir (les ténèbres énergétiques ou chaotiques étant rectifiées dans une voir droite et technique, surtout pas vertueuse au sens de la morale, erreur commise le plus souvent ). 

 .La coagulation est une des dernières opérations de transmutation alchimique qui est ressenti comme une sorte de confiance totale et absolue qui va s'étendre aux expériences  et deviendra une  conscience des hautes évolutions et aspirations.

L' arrivée de ce stade est annoncée par un étalage de couleurs et de visions pleines de sens nommé la "Queue du Paon".

 C'est certainement le niveau, ou l'avant dernier niveau, de la formation du composé "Pulvis Solaris Rouge ou poudre du soleil", poudre rouge-orangée de soufre pur qui est mélangée avec un composé d'oxyde de mercure rouge.

.Il est sans doute possible de nommer Sublimation le tout dernier stade, celui de la "poudre du soleil", le stade de la régénération véritable. Coagulation et sublimation sont une suite proche et logique des opérations de l'art magna.

Lire ci-dessous la vision symbolique astrologique.

En prenant l'astrologie comme base, quelles peuvent être les 4 énergies et éléments (ou les signifiés) en jeu, nous l'avons déjà, en partie, mentionné ci-dessus)  ? :

-La calcination putréfie. 

Son élément est la terre, associé à la planète traditionnelle de Saturne. Dans l'Œuvre, la couleur de cette phase est le noir et elle s'accorde avec le corps.

-La distillation purifie.

 Son élément est l'eau, associé à la planète traditionnelle de la Lune.

Dans l'Œuvre, la couleur de cette phase est le blanc et elle s'accorde avec l'esprit (la colombe...voir la page d'accueil, le mot du moment du printemps/été 2013).

 -La coagulation solidifie.

 Son élément est le feu, associé à la planète traditionnelle de Mars.

 Dans l'Œuvre, les couleurs de cette phase sont celles de l'arc-en-ciel et elle s'accorde avec la teinture.

 -La sublimation vaporise.

Son élément est l'air, associé à la planète traditionnelle du Soleil.

Dans l'Œuvre, la couleur de cette phase est le rouge et elle s'accorde avec la pierre vivante, l'arbre de vie (l'âme pour certains).

                                    L'HERMETISME  ET  BLANCHE NEIGE

Donc pour l'entrée en matière (sacrée matière, quoi de plus noble ?)..........Les flocons de neige peuvent être assimilés au sel blanc qui tombe du ciel du ballon sur la terre du Grand Œuvre.

Tout bon alchimiste connait effectivement la neige comme le symbole de la pierre (traité d'agathodaimon, bibliothèque du caire)...

Rien que le nom BLANCHE-NEIGE ou pierre blanche doit arrêté notre attention. Effectivement ceci provient d'une alchimie ayant pour origine la  mésopotamie (le pays entre les fleuves) et non l'alexandrie où météorologiquement la neige était inconnue.

Pour l'info', c'est de Mésopotamie que partirent les trois Mages astrologues que l'Église ancienne représentait en costume perse, c'est-à-dire avec le bonnet phrygien, le pantalon et le chiton serré à la taille par une ceinture.

...Cela est donc confirmé par les mots « des plumes et du duvet » qui fait sans doute allusion aux "aigles". Pendant cette opération, le sel philosophique est utilisé sous forme plumeuse et l’alchimiste le laisse tomber doucement sur sa terre, son terroir.

A ce sujet il est important pour aller du "signifiant" au "signifié", de  déplacer le contenu...à savoir, pierre = caillou = terroir (demander à un  agriculteur ou mieux à un viticulteur quel est le sens du mot pierre et caillou). Maintenant on peut toujours croire que la pierre est celle d'un  édifice,  d'une église ou d'un temple, encore un problème de sens.

Le terroir c'est aussi le compost de notre temple zodiacal, la composition de nos énergies premières (notre organisation structurelle, souvent en désordre rayonnant) :

 -C'est en fait le zodiaque et les douze signes qui le composent : douze signes découpés de façon parfaitement égale (30° chacun) dont la succession, dans le sens opposé des aiguilles d'une montre, demeure immuable. 

-D'un point de vue astronomique, le Soleil, centre du système planétaire dans lequel nous évoluons, est source de lumière, énergie  et  chaleur. Le Signe Solaire dépeint l' individualité, l' identité profonde,  et non pas tel que les autres vous perçoivent, mais tel que vous êtes et le savez. 

A l'origine de l'élaboration de la personnalité, il y a toujours un Idéal auquel on se  référe, plus ou moins consciemment, au point de s' identifier à lui. 

-L'Ascendant, signe du zodiaque qui se lève quant à lui à" l'horizon Est" obligatoirement (le soleil ne se lève presque jamais parfaitement à l'EST dans notre nature) au moment de la naissance et qui correspond  à notre comportement, nos attitudes dans la vie quotidienne, et décline la nature de nos actions et de nos réactions les plus quotidiennes et connues. Il est la lumière qui colore notre structure, notre propre monde avec ces certitudes, ses idéaux, ses croyances, sa destinée ou son chemin si vous préfére (le soleil et le signe solaire c'est autre chose).

Il explique le pourquoi et le comment de nos prises de position, du moment qu'elles n'infléchissent pas le cours de notre destinée, car c'est le Signe Solaire qui tranche lorsque une décision importante est à prendre. La perception que l'on a de son environnement est fonction du Signe Ascendant dont va aussi  dépende la manière dont on aborde la réalité et la façon dont on fait face aux évènements.

Par exemple vous aborderez les  aléas de la vie :

.avec énergie et promptitude, en vous engageant entièrement, si l'ascendant est en signe de Feu (Bélier, Lion, Sagittaire),  

.avec obstination et sens pratique s'il s'agit d'un signe de Terre (Taureau, Vierge, Capricorne), 

.avec mobilité et ouverture d'esprit, en multipliant les initiatives, si c'est un signe d'Air (Gémeaux, Balance, Verseau),

.avec sensibilité et intuition, lorsqu'il s'agit d'un signe d'Eau (Cancer, Scorpion, Poissons).

 - Les énergies  planètaires qui  véhiculent une énergie indispensable à la vie biologique tout comme à l'évolution psychologique. 

 - Les maisons ou secteurs qui figurent les territoires d'exploration offerts à nos existences. Ainsi, il existe une maison en relation avec l'argent, une avec les voyages, une autre avec avec la santé,... etc. Le secteur où est située une planète indique le domaine dans lequel cette planète s'exprime le plus naturellement. 

La réalité alchimique du début du conte correspond donc à la description de la phase dite coagula avec ses trois imbibitions de la pierre blanche recevant à trois reprises des gouttes de quintessence rouge comme le sang.

Trois gouttes, pas plus, pas moins. Nous pouvons aussi pointer la concordance  avec les trois chutes du "Christ" sur trois des stations (la 3,  la 6, et la 9) du chemin de croix, pour les fidèles des textes à la dimension christique.

Blanche-Neige représente  bien la matière pure, qui est la seule capable de recevoir la fameuse lumière que nous cherchons tous (disons, beaucoup d'entre-nous... dans une spritualité qui part en vrai feu d'artifice...tous horizons et  tous sens confondus).

-un qui a le même symbole que le planète saturne qui correspond donc au plomb et à l'oeuvre au noir, c'est un symbole de liquidité,  puisque pour certains tout par du plomb.

- un autre qui a pour symbole astrologique le bélier,  qui est lumière  et feu et correspond à ce signe printanier du début de la primavera (bélier, taureau, cancer ou rosée céleste)
 

Donc ces trois imbibitions sont à l’origine du changement de couleur. N'oublions pas qu'au niveau de la procédure alchimique la pierre devient d’abord jaune, puis orangée et enfin rouge.

La Reine se trouve derrière une fenêtre d'ébène. Il neige . Elle est en train de coudre et se pique le doigt, trois gouttes de son sang tombent dans la neige, alors elle se dit :

«.....j'aimerais bien avoir une fille qui aura une peau blanche comme la neige, les lèvres rouge comme le sang et les cheveux noir comme l'ébène».

 Nous avons les 3 couleurs de l'Œuvre : noir, blanc, rouge ; La reine souhaite donc un enfant blanc, rouge et noir, donc une matière vivante et accomplie.

L'oeuvre est effectivement semblable à une naissance en 3 étapes principales.Ce sont là exactement les couleurs du Grand Œuvre, où une tradition à  probablement fait glisser le noir en troisième position alors que c’est la première couleur stable qui se manifeste. Elle est suivie de la couleur blanche puis de la rouge.

Spécifions enfin que dans tout récit alchimique la pierre philosophale est associée à la mort de ses parents. Des cendres de la mère, ou matéria prima. Il va en naître le soufre philosophique puis la pierre philosophale.

Jusque là , en ce début tout se tient parfaitement.

"La turba philophorum gallila" nous pécise bien, que notre pierre (...lisez le PIERRE = CAILLOU=TERROIR comme chez les viticulteurs) et faîte seulement de deux choses: La mère et l'enfant, la vierge et le christ...etc.

 "La pierre est une mère qui conçoit l'enfant et le tue et le met en son ventre. Alors il est plus parfait qu'il n'était auparavant. Il se nourrit au dedans et tue sa mère. Il la met en son ventre et la nourrit..................la mère engendre le fils  et le fils engendre la mère et la tue".

En somme sans la mère universelle le trésor caché ne serait jamais manifesté, car sans la matière, la lumière n'existe pas et ce que nous nommons Dieu reste Ténèbres [avec un S à ténèbres, certains voudraient nommer ceci "la ténèbre", on leur expliquera un jour le prob' du pluriel et du singulier, c'est encore plus long que blanche neige et les 7 nains et surtout bien plus complexe (du multiple à l'unique)....si cela leur fait plaisir laissons les se divertir avec leur occupations purement intellectuelles et jeux de mots sans aucun intérêt, l'alchimie n'est point oeuvre d'intello' mais de praticiens qui sont 24 heures sur 24 au feu]. 

Toutefois, un petit indicateur sur les TENEBRES: 

Les Mayas ont affecté 9 niveaux de l'enfer, tout comme Dante a fait dans sa Divine Comédie et des chercheurs ont découvert que sous le Grand SPHINX se trouvent  9 chambres souterraines, soit les 9 couches que l'on trouve  dans d'autres sites antiques...les 9 terrasses de la pyramide de Chichen Itza au Mexique et les 9 chambres sous Glastonbury Tor en Angleterre.

Ces chambres sous le SPHINX représentent les couches de ce que nommons  à présent  l'enfer, ce qui était à l'époque l'HADES (pas exactement pareil) et ces couches  précèdent la résurrection.

Souvenez-vous qu'OSIRIS est jeté aux "enfers" (HADES est préférable) après avoir été tué par SETH, le dénommé JESUS est censé descendre en enfers après sa crucifixion.

Joseph d'Arimathie enveloppe le corps de JESUS crucifié en lin avant qu'il ne le place dans une tombe, puis les 2 Marys apportent des épices et des parfums pour embaumer le corps, tout comme ISIS et NEPHTYS avec OSIRIS  (fin  de l'ouverture sur les TENEBRES en couches successives, malgré la mode de "LA TENEBRE", certains passent leur vie à vouloir refaire le monde comme s'ils en étaient le créateur).

C'est bien en fait ce soufffle ardent (élément feu) qui féconde, s'enveloppe du principe humide (la mère) qu'il pénètre comme il forme l'embrion (le fils) au sein de sa mère.

En fait la matière ne peut pas être le seul principe de la pierre et quand au feu il consumme tout (il nous faut bien 2 éléments).

Dit autrement: la lune reçoit la lumière du soleil (c'est connu...) mais n'est pas le soleil (c'est aussi connu...), ce qui revient aussi  à dire  que si le "soleil" ou la lumière se reflète dans le miroir (la lune et oui !, c'est d'une simplicité à  en mourrir de rires...au pluriel), ni mon image ni le miroir ne sont la lumière, le soleil ou Dieu pour les croyants (c'est de l'idem).

Je vous laisse méditer ou réfléchir (j'aime réfléchir dans tous les sens du terme, pensées et images...sans intellectualiser bien entendu) mais cette pierre est bien feu et eau à la fois, soit 2 natures.

On va donc passer trois étapes qui sont aussi les 7 épreuves à franchir (les 7 montagnes, par exemple)...pour  recevoir la puissance de l'esprit  sans succomber au pouvoir (tous les pouvoirs ou ce qui pourrait  donner du pouvoir) et bien sûr rassembler ce qui est épars, ce qui est rarement le cas, le moi à toujours une tendance à l'amplification). 

Créer la réconciliation, en soi même, de tous les éléments séparés enfouis au fond de l'inconscient.

Sa mère meurt (à l'enfant, la pure matière ou blanche neige dans le conte)… le Roi se remarie un an après avec une méchante et très belle Reine.

Cette seconde femme était très belle, fière, hautaine, et ne pouvait souffrir qu’on la dépassât en beauté.

A tel point qu'elle est en permanence devant son miroir magique pour s'y regarder et lui demander :

 Miroir, gentil miroir, quelle est la plus belle de tout le pays ?

Le miroir répondait : "Madame la reine, c’est vous qui êtes la plus belle". Sachant que son miroir était "paroles de vérité", elle baignait dans le bonheur....les apparences en somme. 

Ici, vous noterez que le centre de l’attention est ce "miroir magique" qui parle, c’est la réplique du miroir (miroir de l’art) que l’alchimiste utilise pour irradier la matière qui devient noire comme la reine et dit la comme la couleur verte qui se manifeste alors à la surface du  compost.

Nous sommes bien là au cœur de la dissolution qui se traduit ici autant au sens propre qu’au sens figuré. Le miroir de la reine, la deuxième épouse, est capable de sonder l’univers pour savoir qu’elle est la femme la plus belle. L'univers s'arrêtant à nous même, à nos projections sur le miroir de la vie qui est  le ballon de verre qui prendra la couleur des différentes teintures au fil du temps.

Ce miroir de l’art est à double face, il est aussi représenté par certains adeptes de l'art royal sous la forme d’un bain de mercure dont la surface métallique est convexe. La particularité d'un miroir convexe consiste à montrer des images à une échelle plus réduite.En fait explorer à l'aide des images du microcosme (sapience) notre macrocosme. 

Fulcanelli disait lui même en observant les gardes du corps ornant le mausolée de François II / duc de Bretagne  : "c'est dans le miroir que l’homme voit la nature, sa nature, à découvert et qu'il peut connaître sa vérité et son réalisme, à savoir la capacité à réduire la forme  pour en conserver les justes proportions.

Notre nature véritable et non voulue ou désirée (qui est hermétique, puisque à l'intérieur de notre enveloppe corporelle est psychique) ne se montre pas d’elle-même au chercheur de "vérité" que nous sommes, mais seulement par l’intermédiaire de ce miroir qui en garde  simplement une image réfléchie par l'effet miroir. Le miroir et le mur au lequel il est accroché définissent la structure solide  délimitant deux espaces ou  perceptions ou univers : microcosme  et macrocosme, mais ausssi intérieur et extérieur.

 Cependant Blanche-Neige croissait en âge comme en beauté, et à 7 ans elle était belle comme le jour et même plus belle que la reine. »

Nous avons là la mise en évidence du cycle de 7 ans qui préfigure l’entrée en scène des 7 nains.

Tous les 7 ans les cellules de notre corps sont entièrement renouvelées montrant pas là qu’une autre phase de la vie commence.

Les 7 jours de la semaine sont là pour nous montrer le rythme septénaire de notre vie. La fabrication de la pierre philosophale n’échappe pas à cette structure temporelle. Il faut en effet 28 mois philosophiques soit 4 cycles de 7.

La  beauté de Blanche-neige se produit à la 7ième réitération du processus de la création de la matière vivante, c'est ce qu'écrit d'ailleurs Eugène Canseliet, à savoir au 7 ième jour de cette génèse (et pas celle de la bible mondaine, mais plutôt la bible hermétique), cette terre qui au début est noire ou obscure va commencer à se teinter en blanc, un blanc même brillant ou lumineux ou marquer la rencontre de Blanche-neige avec les 7 nains qui  portent la lumière.

Et quand la reine, un jour, questionna son miroir:

Miroir, gentil miroir, dis moi, dans le royaume
Quelle est de toutes la plus belle ?

Le miroir répondit: "Dame la reine, ici vous êtes la plus belle,

mais Blanche-Neige, sur les monts, chez les 7 nains et mille fois au moins plus belle que vous.

Dans cette réponse la sublime  et extraordinaire beauté de Blanche-Neige apparaît avec la multiplication alchimique à la suite de trois réitérations.

Nous savons que lorsque le Grand Œuvre est réalisé pour la première fois la capacité transmutatoire de la pierre est nulle. Avec la 2ième réitération pour la première fois, notre pierre est en capacité de transmuter 10 fois son poids en or. Réitérée encore une fois de plus,  la transmutation est 100 fois son poids en or. Au final (troisième réitération) elle est capable de transmuter 1000 fois son poids en "or".

Blanche-Neige personnifie  donc la pierre philosophale qui est  1000 fois plus belle que les plus belles pierres du monde.

La méchante reine , la 2ième épouse, prend la pierre ou Blanche-Neige et la met à la porte. Blanche-Neige part et passe à travers la forêt. Elle y rencontre des animaux qui lui font peur ou la menace. Elle trébuche sur des pierres et passe donc par le minéral, le végétal et l'animal.

Pour réaliser la pierre philosophale, quand on a décomposé la matière, on obtient trois principes :

-le principe sel,qui est la matière la plus fixe,

-le principe soufre, qui est la matière animée (les émotions.....),

-le principe mercure, qui est l'esprit.

La speudo méchante Reine demande donc à un chasseur de la forêt (le chasseur-vert) d'aller tuer Blanche-Neige. 

La sorcière  dit au chasseur : «Quand tu auras tué Blanche-Neige, tu me ramèneras ses poumons et son foie». c'est uniquement dans le dessin animé de W.D, qu'on lui fait dire :"Tu me ramèneras son coeur"…

 La reine voulut donc se débarrasser de Blanche-Neige et demanda à un chasseur de l’emmener dans un bois et de la tuer. Mais le chasseur laissa la vie sauve à l’enfant et rapporta comme preuve à la reine le cœur et le foie d’un marcassin. « L’affreuse marâtre les fit apprêter par le cuisinier et les mangea. »

Blanche-neige représente la pierre philosophale à tous les stades de fabrication et la marâtre représente la matière rejetée ou l'âme damnée (en fait, même si cela vous choque, ce qui  est dépourvue d’âme ou notre état habituel d'humain dans son aspect le plus commun, pierre philosophale non réalisée ou matière non transmutée)  c'est à dire manquant de sel de soufre ou de mercure. 

L’âme damnée ou cette matière noire, dite pestilentielle, va devoir absorber la pierre philosophale mais ne la digère pas  ou l'avaler comme le loup avale le chaparon rouge dans un autre compte mais sans le digérer. 

 Pourquoi les poumons et le foie ?

 A l'intérieur des poumons, il y a le souffle, et le «souffle» est très proche du «soufre», car on doit  utiliser son souffle pour éliminer son soufre.

 Vous remarquez que lorsque vous avez des émotions, la première chose que vous faites…vous soufflez !

Par exemple, dites quelque chose qui ne plaît pas à un enfant, il souffle, cela le "gonfle", il vide donc l'air par le souffle. Donc c'est bien une manière d'exprimer les émotions, ces émotions auront leur siège à l'intérieur des poumons (manière e voir les choses ceci n'étant pas l'exacte réalité de l'Homme).

 Le deuxième élément est le foie. Le foie,c'est le siège de la foi, donc c'est le siège de l'Esprit, le spiritus; c'est là où le ciel devient fiel, en récupérant le foie elle récupère le mercure.

Mais la reine dit au chasseur de la forêt (le chasseur vert)  :  « Quand vous les aurez, vous les ramènerez à mon cuisinier, qui les cuisinera au sel ». L' élément manquant est le sel, l'élément le plus fixe. 

La reine  envoie le chasseur tuer Blanche-neige. Mais il ne la tue pas et elle part mais pas  n'importe où,...... au-delà des 7 montagnes. Elle y rencontre les 7 nains. Pourquoi sept nains, pour faire très très simple parce que 7 nains c'est 7 gnomes, et gnose c'est la connaissance.

Voir le chapitre : "Recourant alors aux artifices des sorcières qu'elle connaissait bien,elle fabriqua un peigne empoisonné. Ensuite elle se grima et s'habilla en vieille femme, mais avec un autre air que la fois précédente. Ainsi travestie, elle passa les 7 montagnes pour aller jusque chez les sept nains,........."

et elle rencontre les 7 nains. Pourquoi sept nains, pour faire très simple parce que 7 nains c'est 7 gnomes, et gnose c'est la connaissance.

Dans la forêt Blanche-Neige aperçut à la nuit tombée « une petite maison où elle entra pour se reposer. »

Tout était minuscule dans cette maison. Elle mangea et but dans chacunes des 7 assiettes et chacuns des 7 verres et se coucha pour s’endormir dans un des lit (le 7 ième) qui semblait être à sa taille.

 Voir le chapitre : "Après, comme elle était si fatiguée, elle voulut se coucher, mais aucun des petits lits n'était à sa taill, celui-ci était trop long, celui-là trop court, un autre trop étroit ; bref, elle les essaya tous et le septième enfin lui alla parfaitement. Elle y resta couchée, fit sa prière et s'endormit........"

Quand blanche-neige mange dans chacun des 7 couverts des 7 nains, l’un après l’autre, cela traduit  bien entendu les 7 rations de sel qui doivent être utilisées pour nourrir notre pierre.

Le fait que Blanche-neige s'endort dans le 7 ième lit à sa taille, indique que la pierre est endormie dans le compost dont elle est l’étoile.

L’étoile du compost ou Compostelle correspond en quelque sorte à Blanche-neige. Tout cela sous l'effet du vitriol.

Blanche-neige goutte dans chaque assiette, elle boit dans chaque verre, c'est comme si elle se nourrissait des 7 métaux ; la matière première ne se nourrit-elle pas des 7 métaux !?

On perçoit une sorte d' opération, par exemple quand on prépare un plat, on mélange des éléments ; Pour que celà prenne, on laisse reposer. C'est ce que fait Blanche-neige, elle va se coucher et s'endormir.

Les nains reviennent (les 7 métaux en fait qu'il ne faut surtout pas laisser à la porte du temple qui est en quelque sorte en pleine édification ou plus précisément reconnaisance ou naissance), et se disent :

"Mais que fait-elle ici ? Est-ce qu'on la met à la porte ?  Non, on ne va pas la mettre dehors, avec ses cheveux noir comme l'ébène, ses lèvres rouge comme le sang et sa peau blanche comme la neige".

Ils la gardent, mais à la seule condition qu'elle les nourrisse.

Donc une fois que les métaux ont nourri la matière première, la matière première va nourrir les métaux (donnant, donnant).

On perçoit cette unité ou cet échange avec la nature si l'on veut réussir la pierre philosophale car il faut à la fois nourrir la nature afin que la nature nous nourrisse, et c'est bien ce qui va se passer.

« Il faisait noir quand les maîtres de la maison rentrèrent. C’étaient les 7 nains qui dans les montagnes creusent les mines.  Ils constatèrent que leur maison était dérangée. Il s’approchèrent des lits…

Mais le septième nain en approchant de son lit vit Blanche-neige qui dormait. Il appela les autres qui accoururent et furent émerveillés.

Ils allèrent chercher leurs chandelles et éclairèrent Blancheneige. »

Les 7 nains qui creusent les mines sont ici des rongeurs  au sens de vitriol ou d'acide, car il s’agit de 7 réitérations de l’application d’une substance purificatrice qui ronge les impuretés.

(Voir l’église de "St Siffrin de Carpentras" où une boule  est rongée par les rats qui orne la porte des juifs ou la sculpture sur une miséricorde des stalles de Champeau en Brie en Ile de France, la substance purificatrice ronge des impuretés que les alchimistes appelent féces,  puisque sur la miséricorde s'appuyent les fesses des moines qui se tiennent debout 

C’est aussi  la raison pour laquelle le chat est accroché aux fesses du fou (arriètre train déchiré) ou alchimiste représenté par la carte du tarot qui ne comporte aucun  numéro. 

Le chat est le nom de la substance  et le rat son effet sur la terre [aussi, dans la vie,  apprenez à  aimer les chats (la substance), en Inde ils ont préféré les rats (l'effet ou purification, ils aiment bien purifier mais souvent sans avoir la subtance, donc inutile,...c'est la vie), sinon le travail intérieur n'aura jamais réellement lieu, la projection étant déformée et devenant ennemie ou fonction contraire du labeur, laissez vous donc apprivoiser par les chats, ce n'est pas si compliqué.....même si votre préférence va vers les chiens ; pensez aux allergies et leur véritable provenance, quand l'aspect extérieur de l'existence capte attire, focalise trop notre attention "l'élément chat " nous donne des boutons et nous rend "un peu dingue". Mais c'est encore une chance d'y accéder car  cela se "dit" ; le réel danger c'est quand plus rien ne se dit ...tout est alors définitivement perdu alchimiquement, l'oeuf est brisé avant le terme de l'éclosion].  

Le rat purifie  la substance ternaire en forme de boule (la sphère) ou soufre philosophique.

Les nains sont les 7 petits compagnons  ou les serviteurs de l’Art alchimique ou hermétique, les génies préposés à la garde du trésor souterrain ou inconscient et qui éclairent  Blanche-neige. 

Les nains sont des gnomes  qui sont les ARTISANS nocturnes (les personnes avec qui je travaille souvent en période diurne.....tout a du sens dans notre existence.....c'est cela la langue des oiseaux et chacun  la sienne, inutile d'acheter un dictionnaire à ce sujet...il est et demeure principalement singulier et particulier, c'est la langue de votre inconscient qui ne peut être transmise mais simplement éveillée)  qui transmettent ce que nous nommons  la "connaissance", de ce fait de la lumière qui vient frapper les 3 coups à la porte du compost ou de la matière (Blanche-neige), donc de l'être humain que nous sommes tous.

Ces Artisans de la nuit sont familiers aux sages et les servent en les enrichissant de leur incessant labeur. Ils possèdent  les secrets terrestres en étant les révélateurs des mystères minéraux. Ces créatures fictives sont l’expression ésotérique de la vie métallique, du dynamisme  des corps bruts que l’art hermétique peut condenser et transformer en une substance pure.

N'oubliez pas que la tradition rabbinique rapporte que dans le Talmud un gnome coopéra à l’édification du temple de Salomon, ce qui signifie très certainement que la pierre philosophale du y prendre place en partie tout au moins.

Donc ils possèdent la connaissance et ils font le vitriol, le vitriol de l'alchimiste, d'où la fameuse et "fumeuse" phrase reprise en coeur par tous les chercheurs ou cherchants : "Visite l'intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée". Tu parles d'une visite, un vrai travail de fou!

C'est bien leur job' à ces gnomes, ils creusent à l'intérieur de la terre pour chercher des pierres précieuses.

Le matin, Blanche-Neige se réveille et les nains décident de la garder et quant à eux ils retournent à la mine. Mais la vilaine sorcière ou méchante reine,  a toujours son but en tête, à tel point qu'elle demande à son miroir :

"Est-ce que je suis la "plus belle ?" et le miroir de lui répondre  "Non non non, ce n'est pas vous la plus belle, c'est Blanche-Neige ".

Elle décide alors de récupérer ce qu'elle n'a pas pu prendre auparavant, c'est-à-dire le soufre et le mercure.

Elle décide donc de se déguiser en mercière ou vieille marchande en se teignant le visage, va voir Blanche-Neige et lui vend un beau lacet à placer à son corset.

Blanche-Neige accepte et se laisse lacer le corset par la reine déguisée qui le serre si fort que Blanche-Neige tombe inanimée, en perdant son souffle et tombe donc sans souffle.

C'est donc la purification du soufre, ou la purification du souffle.

La sorcière repart. Les nains reviennent dans leur maison et voient Blanche-Neige par terre.

Ils se disent "Mais que se passe-t-il ?"

Ils se rendent compte qu'elle a un corset trop serré, ils retirent le corset et elle retrouve un nouveau souffle, donc on voit la purification de ses émotions.

L’utilisation du corset qui prive d’air la pierre montre qu’il faut l’isoler de l’humidité de l’air pour qu’elle puisse se fixer (sécher).

Dans le cas contraire la pierre reste humide et les teintures ne peuvent se dérouler correctement. 

 La teinture du visage de la reine désigne la première teinture de coagula donnant à la pierre un aspect vil comme son déguisement de vieille mercière.

Les nains délivrèrent Blanche-neige en entaillant le corset et elle revint à la vie, rassurés ils repartent à la mine… La vilaine sorcière, de retour chez elle,  demande à son miroir "Est-ce que je suis la plus belle ?

Et, le miroir lui dit: Non, non, non, c'est toujours Blanche-Neige !".

La méchante reine a raté le soufre-souffle, elle va essayer d'avoir le mercure et  se déguise en marchande et amène un peigne à Blanche-neige.

Donc, la deuxième tentative de la reine consiste à fabriquer un peigne empoisonné avec lequel elle peignera Blanche -Neige.

 Elle montre le peigne à Blanche-Neige, en le plaçant dans ses cheveux au dessus de sa tête (sommet du crâne), c'est la partie la plus haute, la plus volatile, la plus subtile (celle par laquelle l'eau de l'esprit pénètre, en fait la tête c'est la lucarne sur les cieux).

Le peigne étant empoisonné, Blanche-neige tombe inanimée  sans connaissance. Donc on voit bien que c'est le mercure, puisque c'est la connaissance.

Le peigne qui s’enfonce dans la chevelure noire de Blanche-Neige exprime très certainement  que le "feu de cheveu" (voir l'alchimiste Gébert) sur la pierre noire doit être utilisé à bon escient, sans cela il risque de la « tuer » en l’empoisonnant par surdose. Ces capillarités salines sont puissantes et leur dosage doit être réduit de moitié par rapport aux cinq autres adjonctions salines.

La sorcière rentre chez elle et les nains reviennent aussi à la demeure et constatent que Blanche-Neige est allongée par terre sans connaissance et se disent "Quel malheur ! Est-ce qu'elle a un corset ? Non, elle n'a pas un corset ". 

Les nains la délivrent une seconde fois. Ils voient un étrange peigne, ils  le retirent de sa chevelure et Blanche-neige recouvre sa connaissance , ce qui correspond à  la purification du mercure.

La sorcière, quant à elle, pose toujours la même question à son miroir : «Est-ceque je suis la plus belle ?» Et le miroir de lui répondre : «Non non, c'est toujours Blanche-Neige». Il ya un prob' pourrait elle dire!

Aussi cette fois elle décide de faire un gros coup, un casse dans le language actuel. Elle décide de prendre les deux d'un seul coup : le soufre et le mercure. Alors que fait-elle ?

Elle fabrique une pomme . Cette pomme, elle en empoisonne la moitié : une face rouge et une face blanche.

Symboliquement, le rouge représente toujours le souffre et le blanc représente toujours le mercure. Le Mercure double est  cette matière blanche en dehors, rouge en dedans. 

Elle amène cette pomme à Blanche-Neige, qui cette fois, s'étant faite
avoir deux fois, ne veut pas la manger ; alors la sorcière coupe la
pomme en deux, mange la partie blanche et lui donne la partie rouge.
Blanche-Neige s'empoisonne, et cette fois, elle tombe comme morte.

Résumons un peu pour y voir clair (une goutte d'Esprit):

La première fois, on a essayé de prendre le soufre, la deuxième fois on a essayé de prendre le mercure, et la troisième fois c'est la matière qui semble morte car on ne peut trouver l'Esprit qu'en passant par une mort apparente et symbolique (une sorte de dépression psychique mais qui en fait n'en est pas une, y ressemble fort,...surtout pas de drogue mais un accompagnement éclairant..une traversée, avec des personnes compétentes qui  sont détentrices  et conscientes de leur 7 forces !), d'où bon nombre de théories obsessionnelles sur la mort comme état de renaissance (même jusqu'à jésus-christ...vous voyez que le message est puissant...!).

Les nains reviennent et voient Blanche-Neige par terre. Ils se disent «Est-ce que c'est un corset ?»Non ce n'est pas un corset. «Est-ce que c'est un peigne ?» Non, ce n'est pas un peigne.

Ils sont bien embêtés parce qu'elle semble vraiment morte.

Ils la déshabillent et ils la lavent avec de l'eau (liquide blanc) et du vin (liquide rouge) pour essayer justement de faire ressortir le Phénix… Et là, il n'y a rien à faire.

La première fois, au début du conte, les 7 nains l'ont nourrie de matière (verres et assiettes) ; cette fois, à la fin du conte, ils la nourrissent de leur lumière pendant 3 jours. Une fois que c'est fait, ils s'aperçoivent qu'elle ne revient pas à la vie.

Les bêtes  venaient aussi la veiller et pleuraient Blanche-Neige. D'abord ce fut une chouette, puis un corbeau, et une colombe en dernier (pour ces symboles je vous envoi à vos études et parfois croyances, une seule chose n'oubliez pas que  colombe = eau, tige verte)

Ils décident donc de la mettre dans un cercueil dont on peut voir de tous les côtés, Un cercueil dont on peut voir de tous les côtés ce n'est rien d'autre qu'un ballon ou une sorte d'aquarium, un peu comme l'ancien  ballon du laboratoire.

Les nains placèrent Blanche-Neige, qui semblait dormir, dans un cercueil de verre et y gravèrent son nom en lettres d’or. Puis ils exposèrent le cercueil en haut de la montagne (le sommet).

Il advint qu’un prince, égaré dans la forêt, vît le cercueil, et demanda de l’emporter.

Il fut donc transporté, mais un domestique buta contre une racine d’arbre et la secousse fit rendre à Blanche-Neige  le petit morceau de pomme et aussitôt elle revint à la vie en ouvrant le cerceuil de verre elle même.

Le prince la demanda en mariage, et leur noce fut célébrée avec pompe et magnificence.

Il est ici évident que le cercueil de Blanche-Neige n’est autre qu’un ballon de verre fermé dans lequel la pierre est placée.

Elle est en état de léthargie car insuffisamment rouge et donc insuffisamment purifiée.

Pour y parvenir il est une opération qui consiste à lui faire rendre gorge, à savoir exsuder et se séparer ainsi du dernier petit reste de substances toxiques.

La pierre grâce à une dynamisation va être déplacée, ce qui va permettre de la purifier sur toute sa surface et lui faire rendre gorge. À la suite de cette opération elle est prête pour la multiplication.

La reine se rendit à la fête. Quand elle arriva, « des souliers de métal rougis au feu avait été préparés pour la maratre. On les plaça devant elle et elle du les chausser et danser tant qu’épuisée elle tomba morte à terre. »

Nous voyons cette matière première qui est passée par les 7 métaux ou génies planétaires, dont on a purifié le soufre et le mercure, passée  par  la lumière des 7 métaux, et maintenant il faut que la lumière de l'extérieur accepte de rentrer à l'intérieur.

C'est ce qui se passe avec le beau Prince Charmant, qui représente Mercure, le messager des dieux, toujours beau, toujours jeune le bonhomme.  Il arrive comme arriverait Zorro pour sauver l'opprimé,  voit ce cercueil de verre et demande aux nains :

"Est-ce que je peux vous l'acheter ?»

Les nains sont outrés et répondent : Non, bien sûr, tu ne peux pas l'acheter ; "pour tout l'or du monde, tu ne pourras pas l'avoir".

Alors le Prince réfléchit et dit : «Et si je vous promettais de la chérir jusqu'à la fin de mes jours et de l'amener chez moi ?»

Ils réfléchissent et acceptent.

A ce niveau il y a selon les différents contes deux types de FIN.

La première, le prince fait emporter Blanche-Neige par ses serviteurs, avec  le cercueil, l'un d'eux trébuche et le trognon de pomme sort de la gorge de Blanche-neige.

La deuxième, il lui fait un enfant et c'est l'enfant naissant qui la réveille, c'est la conjonction de la matière première et de l'esprit (donc la pierre philosophale !).
Ce qui ne l'empêche pas de l'emmener au château de son père le Roi (la Jérusalem Céleste) pour lui faire beaucoup d'enfants quand même ; mais ce n'est pas fini, car ce n'est pas parce qu'il y a conjonction entre l'esprit et la matière que tout est terminé !

Il reste encore les matières puantes parce que la vieille Reine est toujours en vie. Alors, la vieille Reine est invitée au mariage et présentent devant elle des galoches chauffées au blanc.

Ce sont en fait les creusets ou des galoches chauffées au blanc.  Elle doit les mettre et danser jusqu'à ce que mort s'en suive.

Mais on lui avait préparé des souliers de fer qui étaient sur le feu, à rougir ; on les lui apporta avec des tenailles et on les mit devant elle, l'obligeant à s'en chausser et à danser dans ces escarpins de fer rouge jusqu'à sa mort, qui suivit bientôt.

Quand nous aurons pris notre matière et que nous l'aurons mise dans un creuset chauffé au blanc (symboliquement), la matière va "danser" grâce à la chaleur et une fois que cette matière puante sera morte, il ne restera plus que la matière pure, soit BLANCHE-NEIGE.

                     Une très jolie fin qui nous attend peut être tous,                                                                   si nous le souhaitons sincèrement

                             et nous détournons des puissants appâts 

                                de l'envie et du carriérisme  mondain,

                       cette métanoia étant le véritable hermétisme

Atteindre le centre, la terre du milieu, la maison ,le château du père, la pierre philosophale, la lumière, la manne céleste, etc......, peut être représenté par le schéma suivant qui n'est pas à prendre au pied de la lettre.

En premier lieu prendre conscience des  fonctions rattachées à l'Ego à partir du Moi (la volonté) ou le début des 9 couches des mystères d'ELEUSIS:

1     - de la sensation

2     - de la pensée,

3/A  - de l'intuition,

4     - du sentiment

5/B  - le Moi (la volonté)

En second lieu, réaliser l'intériorisation par l'entrée dans les "ténèbres", ou la porte de l'accomplissement, la porte basse du soleil couchant, la roujoyante (Alice au pays des merveilles), le retour vers l'UN :

7     - les contributions subjectives qui échappes au contrôle personnel et qui proviennent de l'inconscient

8/C - les affects

9     - les  irruptions  de l'inconscient

10   - l'inconcient personnel et tout son contenu

11   - l'inconsient collectif pour CG JUNG  (ou le supra conscient pour les  partisants de rené GUENON qui semblait, lui même, ne pas apprécier pas le terme d'inconscient collectif..., il préférait celui "supra conscient" ? pas très clair comme expression à mon sens).

C'est l'intermédiaire universel entre les hommes, l'UN qui embrasse tous les Hommes.

D'ici septembre 2013, il sera peut être posible,  de diffuser un texte écrit par  "l'illustre inconnue" (c'est ainsi qu'elle sera nommée). Ce texte rédigé après des  séances de relaxation, d'hypnose et de rêve éveillé, présente tous les traits d'une alchimie dans un langage un peu plus moderne mais tout ausi signifiant.

 Le travail ou labeur alchimique ce peut être aussi : (un de mes rêves,... vous constaterez bien ainsi que l'inconscient parle en image)

- Tes ténèbres connaîtras (la mine et ses trésors)

 - Le dragon vaincra  (le gardien du seuil dernier obstacle à la réconciliation intérieure)

 - La lumière conduira (la conduite du feu secret)

 - Rouge et noir transfigureras (image de l'univers intra-utérin)

 - La licorne délivreras (l'ouverture du secret)

 - La colombe reconnnaîtras (vous connaissez l'interprétation de la colombe par rapport à l'explication de la page accueil)

 - A l'amour t'ouvriras (il frappe toujours  à la porte par 3 coups)

 - Noir et blanc réconcilieras (les opposés)

 - A la source remonteras (la réintégration ou résurrection)

 - En vérité t'exprimeras (ne bloquez pas sur l'emploi du terme vérité, la vérité n'est pas universelle mais simplement singulière, en accord avec soi même). 

Pour Reprendre la table d 'émeraude, ce peut être aussi selon Fulcanelli, qui écrivait dans une  version actualisée,  représentée ci-après et scindée en 12 points afin de faciliter la compréhension des différentes phases de l'Œuvre, la suite des opérations suivantes :

 1 - Il est vrai, sans mensonge, certain et très vérifiable. Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; par ces choses se font les miracles d'une seule chose.

 2 - Et comme toutes les choses sont et proviennent d'UN, par la médiation d'un, ainsi toutes les choses sont nées de cette chose unique par adaptation.

 3 - Le Soleil en est le père et la Lune la mère. Le vent l'a portée dans son ventre. La terre est sa nourrice et son réceptacle.

 4 - Le Père de tout, le Thélème du monde universel est ici. Sa force ou puissance reste entière, si elle est convertie en terre.

 5 - Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l'épais, doucement, et avec grande industrie.

 6 - Il monte de la terre est descend du ciel, et reçoit la force des choses supérieures et des choses inférieures.

 7 - Tu auras par ce moyen la gloire du monde, et toute obscurité s'enfuira de toi.

 8 - C'est la force, forte de toute force, car elle vaincra toute chose subtile et pénétrera toute chose solide.

 9 - Ainsi, le monde a été créé.

 10 - De cela sortiront d'admirables adaptations, desquelles le moyen est ici donné.

 11 - C'est pourquoi j'ai été appelé Hermès Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie universelle.

 12 - Ce que j'ai dit de l'œuvre est complet. 

L' Azoth désigne la pierre philosophale.

Ce mot est formé par les première et dernière lettres communes aux alphabets latin, grec et hébreux, et signifiant que la pierre philosophale est le principe et la fin de toutes les matières.

Fixe et volatile unifiés, sec et humide aussi,  dans l'infini de notre dimension

                                           et par l'esprit de toute chose.   

   Il n'est jamais trop tard pour bien faire,

            seul notre dernier souffle pointera la fin.    

            Si notre spirale commence avec un inspire à la naissance,

                       elle se terminera avec un expire à notre mort.