HERCULE - SON PARCOURS « INITIATIQUE » - SES TRAVAUX
L’origine de ce mythe ne date pas des grecs mais d’une tradition très antiques (le grecs l’affirmaient eux même) , c’est de l’ordre de moins 12 000 ans.
L’égypte est dans une tradition différente, en remontant à 300 000 mille ans, il y avait le règne de la grande déesse.
Au nord de la mongolie une civilisation aurait immigrée dans les autres régions et serait à l’origine de la tradition de la culture des mégalites et de traditions grecques antérieures.

En 1957, l’historien de l'art A. Villard a écrit dans [Art de Provence aux éditions Arthaud ] :
«Il faut remarquer le style et la position de cet Hercule, pendant masculin et provençal tardif, de l'Eve fameuse de Saint-Lazare d'Autun.
Saint-Trophime a, dans le thème ornant sa façade, un portail de crainte et de salut : la Bible, la tradition antique avec Hercule avertissent le pécheur ; la Nativité, le Paradis consolent.
Cela suppose qu'à la fin du XIème siècle en Arles, les Cercopes, le lion -de Némée, Hercule, avaient encore un sens pour le peuple et qu'une tradition orale antique s'était maintenue ou reconstituée à l'âge carolingien du moins - Hercule n'est pas physiquement représenté sur le portail de Saint-Gilles mais il y est constamment évoqué par les monstres sur - lesquels sont hissés les saints évangélistes » .
A Arles, Hercule est représenté sur le portail de Saint-Trophime, on le voit terrasser le lion de Némée et tuer les Cercopes.
Nous pouvons, peut être aussi, faire un certain rapprochement entre le nom de l'archange Michaël qui a christianisé bien des traits de notre héros antique :
-« terrasseur » de monstres,
-justicier,
-sauveur de l'humanité
et dont le nom signifie « Quis ut Deus » et celui d' Héraklès, gloire d'Héra.
Les tailleurs de pierre du midi (compagnons) dont les traditions sont au confluent des influences orientales et des mythes ont aussi certainement conservé une vue plus juste de la force et du sens ésotérique du mythe Hérakléen.
Mais quand nous disons à quelqu’un « vous êtes un vrai hercule, nous sous-entendons en règle générale que cette personne est dotée d’une force musculaire exceptionnelle pour un humain (généralement un Homme, le masculin).
Que représente au juste HERCULE, un des mythes les plus populaires de toute l’antiquité. Un mythe qui en se christianisant s'est appauvri et s’est hautement mentalisé au point d’être assimilé à une forme de croyance des temps ancien.
L’HISTORIQUE... REMONTONS LE TEMPS
Le parcours d’initiation concerne tout être humain et la manière dont il s’y confronte et l’accompli dépend essentiellement de la structure psychique et de la structure énergétique dont il est doté et pas forcément de la structure physique. Bien qu’une part de physique y soit associé, tout au moins que notre corps (chacun le sien que je sache) nous permette d’accéder à nos fins.
La réflexion sur les travaux d’Hercule apporte une excellente compréhension sur ce que représente une initiation.
Après un très bref condensé au sujet d’Héracles, nous proposerons une association des douze Travaux aux douze signes du Zodiaque (ou constellations).
Plusieurs auteurs ont réalisé ce type d‘exercice avec des associations différentes des constellations par rapports aux 12 travaux. Chacun diffère par son ressenti, ses projections psychique, son manque (lune noire) et ses désirs.
Puisque nous sommes tous « un Hercule » en puissance, à présent remontons le temps afin que comme notre adepte (Hercule) nous voyageons pour nous initier aux mystères du monde jusqu'aux colonnes d’Hercule, dont l’une était Calpé [Vase] située en Espagne, à savoir le rocher de Gibraltar, et se voir offrir la coupe d’or de l’initiation par les bœufs de l’Ibérie.
Les bœufs sont bien entendu les prêtres, n’oubliez pas que l’enfant Jésus, dans son étable ou sa grotte selon les versions, reçoit la soumission du pouvoir temporel (âne) et du dit pouvoir spirituel (bœuf). Effectivement, l’habitat des prêtes Esséniens était bien une étable ou une grotte.
En ces temps là :
Le maître de l’Olympe (ZEUS) règne sur les Dieux ; Il a décidé de s’unir à une mortelle : « ALCMENE, très vertueuse et des plus belle, une vraie nymphe terrestre ».
ALCMENE prendra ZEUS pour son époux légitime « Amphitryon », car ZEUS devra user d’une certaine magie afin d’obtenir ce qu’il souhaite.
ZEUS fût donc obligé de prendre l'apparence du mari (AMPHYTRION) trompé pour séduire la nymphe en question.
Héra (épouse en titre de Zeus) prendra fort mal l’annonce de la maternité d’Alcmène.
Zeus prédira au descendant de Persée, un destin sublime de roi.
Héra, ne souhaitant pas laisser faire les choses selon la convenance de Zeus, va hâter la naissance du petit Eurysthée, qui sera donc le cousin de l’enfant d’Alcmène.
Tous deux seront donc des descendants de Persée.
Eurysthée (fils d’Héra) naissant le premier, c’est à lui que le destin de roi revient, et par là échappe au fils de Zeus qui se nomme Alcide.
Quant à Alcide, il a un frère jumeau nommé Iphiclès qui est aussi l’enfant d’Amphitryon comme il est celui de Zeus car n’oublions pas que Zeus a usé de son pouvoir et de magie afin de se faire passer pour Amphitryon.
Héra, pour se venger d’un tel affront, lui envoie au berceau deux serpents. Et tandis que le frère jumeau (Iphiclès) rampe pour sauver sa vie, Alcide (futur héracles/hercule) étouffe les deux reptiles et la légende vient de naître.
C’est un peu plus tard, qu’il aura comme surnom celui d’Héraclès ou la gloire d’Héra.
En grandissant cet enfant, recevra une excellente éducation, digne des princes de ce monde.
Il fait très vite parler de lui grâce à sa force et à son courage.
Il tuera le lion de Cytherion et se recouvrira de sa peau et de sa tête comme un casque.
Le roi Créon lui donnera sa fille en mariage (Mégare), dont il aura des enfants, et ce en remerciement de divers actes de bravoure.
Malgré le temps qui passe, Héra n’a pas oublié et pour se venger, frappera Héraclès de folie un peu comme Jupiter qui rend fou ceux qu’il désire anéantir. Héracles tuera donc ses propres enfants et ceux de son frère jumeau (Iphiclès).
Il est difficile de concevoir, qu’à cette époque, les Grecs possédaient notre connaissance ou « supposé savoir » du fonctionnement de l’inconscient, de la psychologie, des données de la psychologie ou de la psychanalyse. De toutes ses sciences qui tentent de décrypter notre psychisme ou nos comportements.
De ce fait, encore moins notre manière dite moderne (mais qui sera certainement un jour dépassée) d’appréhender l’univers temporel et psychique, nos folles passions, nos plus terribles pulsions, notre surmoi, notre moi, nos manques et nos désirs.
Ils avaient construit, et le concept est excellent (tout au moins à l’époque), un monde totalement extérieur au leur, celui des Dieux qui étaient responsables de tous leurs déboires, et même de leur avenir.
Un Dieu ou l’objet qui pouvait le représenter au mieux provoquait un certain état, un ressenti, des sentiments particuliers, des choix qui leur incombaient totalement. L’humain en devenait presque le joué.
En fait les dieux n’avaient « d’œil » que pour l’Homme Ils s’embêtaient tellement ces dieux là, qu’ils passaient leur « temps intemporel » à s’occuper du temporel.
Donc il est admis que la responsabilité n’est pas essentiellement du ressort de l’Homme en ces temps là.
Et notre Héraclès ne sera donc pas tenu pour totalement responsable des meurtres commis, et de ce que nous nommerions aujourd’hui « d’une manière consciente ». Passerait peut être pour un « fou » irresponsable, l’Hercule des temps modernes ! Question folie il va y plonger radicalement avec son cousin Eurysthée.
Après le contact avec la démence, la folie meurtrière, les forces inconnues ou manipulatoires, il entamera donc ainsi tout le processus de guérison ou dit de purification, une fois que sa raison aura reprit fonction, et décidera de se rendre à Delphes pour consulter l’oracle (première porte d’accès et de retour à la source, à l’irrationnel).
L’Oracle va lui conseiller de se mettre à la disposition d’Eurysthée (son cousin) pendant douze ans ou les 12 Signes, les 12 jours, les 12 apôtres ou les 12 Tavaux ou encore la course du soleil au niveau des signes tropicaux (en fait le cycle à accomplir pour se connaître mais surtout se reconnaître en récupérant nos repères). Il lui sera demandé de livrer des combats, des exploits et des prouesses hors du commun. Plutôt irrationnelles les demandes !
Oui, mais nous plongeons au cœur de l’inconscient dans son aspect dangereux comme salutaire.
EN ANALYSANT
Vous comprendrez facilement que ces combats sont aussi la marque de l’émancipation du milieu ou du pouvoir qu’il soit familial, « céleste », « infernal », ou tout autre.
Et ceux sont bien les évènements de la vie d’adulte commençant véritablement au second tour de la spirale qu’est le zodiaque, et non le cercle comme on veut bien le présenter trop traditionnellement (comme quoi les traditions sont parfois trompeuses) qui nous arracherons aux diverses emprises :
-parentales,
-scolaires,
-professorales,
-corps de métiers,
-« ne faire qu’un »,
et autres illusions fondamentales qui nous ont permis de nous construire mais avec une structure superficielle, même trompeuse, alors que la structure est en fait le fondement de tout être, de tout univers).
Le héros partira donc seul, comme un grand garçon courageux, fort, très fort, affronter les difficultés du combat.
Comprenez que si le groupe a assuré sa protection jusqu’à présent, maintenant il ira seul assurer son coagula et son solvé régénérateur que l’alchimie nous décrit dans un autre langage (parfois très irrationnel aussi).
Notons que l’enjeu n’est pas nécessairement d’échapper au groupe mais d’échapper à la pression normative après l’avoir connue et vécue.
Cela se traduit par le fait d’apprendre à faire société sans renier la communauté d’où je viens ou bien où je suis, dans laquelle je me trouve (ou me retrouve), je me situe.
Evoluer, grandir, regarder vers l’avenir nous fait renoncer à l’identification, pour nous orienter vers notre identité qui est précisément ce qui risque de ne jamais changer car l’Homme ne change pas, il se connaît, il exprime ce qu’il est ou est potentiellement porteur depuis sa naissance :
-équilibre,
-déséquilibre,
-croyances,
-certitudes,
-absence et manque,
-« complétude ou incomplétude »,
-images parentales, et autres images auxquelles il s’attache,
en sa qualité de digne successeur de sa filiation symbolique qui a toute sa place dans notre univers.
L’important n’étant peut être pas la finalité (le but : réaliser les travaux) mais le chemin à parcourir et la manière dont il est parcouru (la façon de réaliser les travaux car on ne peut faire n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment, chaque acte à son heure, son apogée et son déclin).
Le chef d’œuvre consiste sans doute à redonner existence à cette identité tout en étant capable de liberté et de différence. Voilà la quête véritable de tout Hercule en potentiel, voilà le saint graal de chacun enfermé dans l’arche (Yssis, Vierge Marie, Cérès-Déméter…etc.) de l’alliance conscient /inconscient (temps/lieu et non temps /non lieu) et qui se déverse dans la coupe de l’abondance.
Ce croisement du féminin et du masculin, d’Adam et d’Eve, du conscient et de l’inconscient est parfaitement illustré par le quatrain de Satprem que nous pouvons remercier pours ses écrits:
La femme tire les rêves de l’homme dans la matière
L’homme tire la femme vers la lumière
S’il ne crée pas, il la perd
Si elle ne monte pas, elle le détruit.
Nous pourrons rapprocher, sans aucune difficulté, ce quatrain de la représentation de l’étoile à 6 branches (2 triangles, l’un pointe vers le haut, l’autre pointe vers le bas).
Et si nous voulons nous détacher, il nous faut nous donner les moyens de notre différence, en se projetant dans une forme d’inconnu dont la porte d’accès principale est l’irrationnel. Vers notre monde des enfers ou les tréfonds ténébreux de notre terre alchimique, le royaume des morts aussi, là d’où Lazare (frère de Marthe et Marie) reviendra quand on fait dire à jésus (Juda bar Juda) « Lazare sors » afin de faire naître en soi la dite lumière.
C’est ce que notre champion d’Hercule va accomplir.
Le maître (ici le cousin d’hercule « Eurysthée ») est celui qui éduque, qui instruit qui ouvre un chemin et nous l’espérons devra quant à lui apprendre à ne pas s’identifier au joueur de flûte (j’entends par là le pouvoir de « la séduction ») car son véritable objectif est plus d’offrir, à tous les hercules de ce monde, la liberté à cette identité que la fascination, mais cela au travers d’un savoir (savoir de l’inconscient) et d’une expérience vécue.
Expérience de la descente aux enfers pour que le royaume des cieux puisse s’ouvrir (celui de l’identité perdue et retrouvée).
Et oui !, tout instructeur n’est qu’un passeur qui autorise, par un certain rituel, le détachement de l’emprise et de la fascination à qui peut le comprendre et l’appliquer.
C’est bien en fait, par exemple, le rituel scolaire qui permet justement de s’arracher à l’emprise de l’école pour le jeune enfant, mais certains restons sous cette emprise et ne jurerons que par elle.
Le rituel devient aussi PASSEUR, comme le maître.
« il convient de naître au monde (1ere étape pas toujours facile pour certains) mais surtout de naître à soi (2ieme étape et la plus difficile de très loin) car pour naître à soi il faut prendre et comprendre ses repères, ses travaux ».
Le désir est donc toujours en action mais orienté par une volonté (le rituel) et diriger par une intelligence (l’exercice).
La forme la plus parfaite de l’apprentissage et du dépassement de cet apprentissage peut être la pensée symbolique susceptible d’apporter des clés pour nous apprendre à approfondir et nuancer nos idées et nos comportements.
Affiner aussi son intuition, la rendre plus sûre et la réintégrée dans la synthèse de l’homme et de son milieu.
Soyons sûr que l’unique levier dont nous disposons pour grandir en tant qu’hercule, c’est la transgression (Verseau /Uranus), car elle nous permet de nous arracher des préjugés et de refuser de nous soumettre aux évidences qui comme toute évidences s’imposent comme une vérité que nous croyons éternelle (la loi, l’interdit du Capricorne/Saturne mais qui est aussi la force de cohésion des énergies reconstructrices).
Et pourtant tout change, notre environnement comme notre perception du temps qui passe.
REPRENONS LA SUITE DE L’HISTOIRE D’HERCULE
Zeus va intervenir à nouveau afin d’obtenir la promesse d’Héra que si Héraclès ressort vainqueur de ces épreuves, il deviendra immortel égal aux Dieux et épousera leur fille Hébé, déesse de la Jeunesse (la jeunesse éternelle, le Rebis alchimique, l’immortalité…)
Héra accepte mais elle n’a pas l’intention de rester spectatrice et de regarder hercule réaliser son œuvre et s’en sortir.
Hercule se soumet aux épreuves de sa propre volonté, recouvert de la peau du lion (le 5ième signe du zodiaque, celui justement dont la première moitié termine les signes primaires avec le principe de plaisir et dont la deuxième moitié débute les signes secondaires ou « principe de secondarisassions », dit principe de réalité……voir topique Freudienne).
Héraclès, en quête de rédemption, est parfois considéré à tord comme l’expression de « l’égo initiable ». Parfois aussi, selon certains auteurs pourvus d’un mysticisme occulte et ténébreux, il pourrait incarner l’expression d’une certaine pensée dite mystique mais très égarée et qui voudrait nous faire croire que ces travaux figurent les épreuves de l’âme qui se libère de la servitude du corps et des passions jusqu’à atteindre une sorte d’apothéose finale ; Un feu d’artifice quoi !
Notre hercule rencontrera sur ce chemin des embûches qui le poussent sans cesse à se dépasser… en réalité pour son plus grand bien.
C’est à Héra qu’il doit la manifestation de cette maléfique providence, un peu comme nos aspects conflictuels (carrés, conjonction, oppositions) en astrologie.
En dehors des dits travaux, Héraclès connaîtra d’autres occasions de faire parler de lui.
La mort d’HERCULE fait intervenir un autre centaure que son précepteur Chiron, le fameux [ Nessus]. IL avait prémédité sa vengeance contre Héraclès depuis fort longtemps, l’ayant combattu lors de l’épisode du massacre des centaures, au cours duquel Chiron fut blessé accidentellement.
Nessus avait dit à la seconde femme d’Héraclès « Déjanire », que son époux lui serait fidèle s’il portait une tunique préalablement trempée dans son sang :
« Recueille du sang coagulé de ma blessure, mêlé au noir venin de l'hydre de Lerne dont la flèche est imprégnée, et tu possèderas un charme d'amour si puissant sur l'esprit d'Héraclès que jamais il ne chérira aucune femme plus que toi. »
Un peu plus tard, lorsque Déjanire, moins désirée, jalouse d’une jeune concubine, usa de ce procédé, mais comme de l’acide, la tunique brûla la peau d’Héraclès.
Souffrant, il se fit dresser un bûcher et se jeta dans les flammes (le feu de la résurrection annoncée).
Et c’est ainsi que comme le Christ de nos évangiles, mais ici c’est sur le mont Olympe, qu’une nouvelle vie s’ouvra à notre héros ou à notre sauveur mythique.
LES TRAVAUX
Des douze travaux d'Hercule qui sont dans un certain ordre, qui peut être révisé, seuls deux d’entre eux l’amènent en Occident :
1) Extermination du Lion de Némée, 7) Capture du taureau de Crète,
2) Destruction de l'hydre de Lerne, 8) La capture des juments de Diomède
3) Capture du sanglier d'Érymanthe, 9) Prise de la ceinture de la reine Hippolyte,
4) Capture de la biche de Cérynie, 10) Capture des boeufs de Géryon,
5) Elimination des oiseaux du lac Stymphale, 11) Destruction du chien Cerbère, gardien des enfers
6) Nettoyage des écuries du roi Augias, 12) cueillette des pommes d'or des Hespérides.
Les différentes sources ne sont pas toutes d’accord sur l’ordre dans lequel les épreuves d’Héraclès se sont passées, ceci en est une autre possible :
1) L’extermination du lion de Némée 7) La capture du taureau de Crète
2) La destruction de l’hydre de Lerne 8) La capture des juments de Diomède
3) La capture de la biche du mont Cérynie 9) La prise de la ceinture d’Hyppolyte
4) La capture du sanglier d’Erymanthe 10) La capture des bœufs de Géryon
5) Le nettoyage des écuries d’Augias 11) La cueillette des pommes d’or du jardin des Hespérides
6) L’élimination des oiseaux du lac Stymphale 12) La destruction de Cerbère, le gardien des Enfers